En attente du règlement de leurs droits, une centaine d’agents de la mairie de Libreville ayant atteint l’âge de la retraite, mais continuant à percevoir leur salaire mensuel, se sont récemment vu arracher leurs bons de caisse par l’administration qui assure néanmoins qu’elle effectue actuellement le calcul de leur solde dans le but de les libérer officiellement.

165 agents municipaux de Libreville attendent impatiemment leur départ officiel à la retraite. © D.R.

 

À l’Hôtel de Ville de Libreville, les retraités sont vent debout contre l’administration de cette institution qu’ils accusent de violer leurs droits. Un événement pour le moins curieux s’est récemment déroulé. «Le 25 janvier, alors qu’ils les avaient retirés, les agents qui sont présumés mis en retraite se sont vu arracher leurs bons de caisse. Et c’est à ce moment-là qu’on leur signifie leur mise en retraite officielle», a raconté Euphrosie Ngnangui Mandoukou à nos confrères de la télévision publique Gabon 1ère, la semaine dernière.

«Nous avons l’impression que les gens veulent se débarrasser des agents municipaux», a confié la secrétaire générale du syndicat FAL, suscitant la réaction de l’administration qui dit être accusée à tort.

«La question de leur pension n’ayant pas encore été résolue d’une part, et la commune de Libreville ne disposant pas de moyens suffisants pour payer tous les droits des retraités d’autre part, il a été décidé de leur maintien. [Et] un bon nombre de ces 165 personnes avait déjà été notifié», s’est défendu Hans Émery Fabrice Dicarado.

Le secrétaire général de la mairie de Libreville assure d’ailleurs que «les derniers droits ont été calculés, il restait simplement à le communiquer aux concernés». L’Hôtel de Ville envisage en effet de clore ce sujet d’ici avant la fin de l’année en cours. Il s’agit pour l’institution de payer les droits, le service rendu et les pensions.

 

 
GR
 

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