En hausse par rapport à l’année précédente, le budget primitif de l’exercice 2022 de la mairie d’Oyem a été voté à plus d’un milliard de FCFA lors de la dernière session ordinaire du conseil municipal. De l’argent qui devrait permettre de rattraper les nombreux manquements décriés par les élus locaux eux-mêmes.

Le maire d’Oyem, Christian Abessolo Menguey, espère faire mieux en 2022 avec un budget de plus d’un milliard de FCFA. © D.R.

 

À Oyem, l’heure semble être au rattrapage. Le 1er février dernier, le conseil municipal a adopté à plus d’un milliard de FCFA le budget primitif de l’exercice 2022. Celui-ci connaît une hausse par rapport à l’année 2021 où il s’est établi à 911 446 743 FCFA. Une augmentation rendue possible en parti grâce au relèvement de la subvention accordée par l’État dans le cadre des missions de gestion des ordures ménagères.

S’il s’est dit satisfait de cette augmentation, Mba Mengue, conseiller municipal représentant l’Union nationale (opposition) a dit espéré que cet argent sera «mieux géré que les années précédentes». Au cours des travaux, plusieurs élus ont en effet relevé de nombreux manquements et des retards dans la réalisation de certains projets. Moins de 50% des projets ont connu une matérialisation jusqu’à lors, regrettent ces élus, y compris ceux du Parti démocratique gabonais (PDG).

Prosper Abessolo Megue assure en effet que depuis 2019, plusieurs projets ne sont pas allés à leur terme, et certains n’ont d’ailleurs pas encore été lancés malgré les promesses faites aux populations du chef-lieu de la province du Woleu-Ntem. Il s’agit, entre autres, de la construction de la mairie du 1er arrondissement et celle du marché de Ngouema. Pour ce dernier projet, la municipalité envisage de lancer les travaux cette année.

 
GR
 

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