Un duo de faussaires de documents administratifs vient d’être appréhendé par les éléments de la Direction générale des recherches (DGR). Les indélicats attendent d’être déférés devant le parquet de la République.

Les deux présumés faussaires dans les locaux de la DGR. © D.R.

 

Les agents de la direction générale des recherches viennent de mettre fin aux activités illicites de deux jeunes compatriotes qui produisaient et vendaient des faux documents administratifs. Le principal artisan dans la réalisation de ces contrefaçons serait un informaticien nommé Lionel Jumpsy Metou Eyi. Son interpellation a débouché également sur celui d’un de ses clients et complice Hermann Mounanga, membre d’un cabinet ministériel.

Le premier cité entretenait un réseau de falsification de documents administratifs et détenait près d’une centaine de cachets de plusieurs structures de l’État, notamment ceux du procureur de la République, de la police, des impôts, de l’Agence nationale de l’urbanisme, des travaux topographiques et du cadastre (ANUTTC), de la Direction générale des transports terrestres (DGTT), de la Société nationale immobilière ( SNI), de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), du ministère de la Santé et celui de l’Éducation nationale.

Ordres de mission, relevés bancaires pour l’obtention de visa, permis de conduire, cartes grises, convocations, bulletins scolaire, etc. faisaient parties des «offres de service»  de ce réseau de falsification. Des faux documents «de très bonne qualité» volés puis falsifiés, soit créés de toutes pièces. Le faussaire les manipulait grâce à des logiciels informatiques et de faux tampons reproduits avec soin. Lionel Jumpsy Metou Eyi et son complice Hermann Mounanga, auraient reconnu les faits. Ils attendent d’être présentés devant le parquet de la République pour être fixés sur leurs sorts.

 
GR
 

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