L’Organisation des nations unies pour la science et la culture (Unesco) a appuyé l’élaboration d’un document de la politique nationale sur l’éducation à la paix, à la sécurité, à la citoyenneté, à la santé et au développement durable. Soumis à un atelier de validation le 8 janvier, le document qui se veut un outil d’aide aux pouvoirs public, promeut un apprentissage véritablement utile.

Photo de famille des participants à l’atelier. © Gabonreview

 

Organisé par l’Organisation des nations unies pour la science et la culture (Unesco), un atelier de validation d’un projet de politique nationale de l’éducation à la paix, à la sécurité, à la citoyenneté, à la santé et au développement durable a été organisé le 8 janvier à Libreville. Le texte, selon la commission gabonaise de l’Unesco, répond à l’Objectif de développement durable (ODD) n°4 qui vise à «assurer l’accès de tous à une éducation de qualité, sur un pied d’égalité, et promouvoir les possibilités d’apprentissage tout au long de la vie».

Cet objectif vise à faire en sorte que d’ici à 2030, «toutes les filles et tous les garçons suivent, sur un pied d’égalité, un cycle complet d’enseignement primaire et secondaire gratuit et de qualité, qui débouche sur un apprentissage véritablement utile», précise sa cible n°4.1. Il en est de même pour la cible n°4.7 dont la vocation est de faire en sorte que d’ici 2030, «tous les élèves acquièrent les connaissances et compétences nécessaires pour promouvoir le développement durable». Ce, explique l’Unesco, par l’éducation en faveur du développement et des modes de vie durables, des droits de l’homme, de l’égalité des sexes, de la promotion d’une culture de paix et de non-violence, de la citoyenneté mondiale, de l’appréciation de la diversité culturelle et de la contribution de la culture au développement durable.

Le document intègre également la cible n°4.c dont l’objectif est d’accroitre, d’ici à 2030, le nombre d’enseignants qualifiés au moyen de la coopération internationale pour la formation d’enseignants dans les pays en développement, surtout dans les pays les moins avancés et les petits États insulaires en développement.

Ce document relève certains comportements inciviques comme l’insalubrité dans la majorité des rues de Libreville ; l’exploitation abusive des ressources naturelles à l’instar des forêts ; la récurrence des problèmes de santé publique et individuelle ; les violences envers les filles et les femmes ; ou encore, l’insécurité en milieu scolaire. Des observations qui, estime l’Unesco, soutiennent la nécessité d’accompagner le Gabon dans la prévention des défis contemporains.

«A cet effet, l’Unesco appuiera entre autres le gouvernement à l’élaboration de la politique nationale de l’éducation à la paix, à la sécurité, à la citoyenneté, à la santé et au développement durable», indique l’organisme onusien. «Ce document va aider le Gabonais à se former, à se transformer soi-même», a déclaré le Pr Assembe qui représentait la société civile lors de l’atelier. La consultante ayant rédigé le document assure que « ce texte ne finira pas dans les tiroirs comme les autres». Selon le Dr Raymonde Moussavou, «c’est le premier document qui permet véritablement d’asseoir une politique nationale». Sa mise en oeuvre, a-t-elle indiqué, nécessite la mobilisation des ressources aussi bien humaines, matérielles que financières.

 
GR
 

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