Mesures anti-Covid : le Copil Citoyen annonce la poursuite du bras de fer

Moins de 24 heures après l’annonce par le gouvernement de l’entrée en vigueur d’un nouvel arrêté instituant les mêmes mesures anti-Covid-19 annulées par la Cour constitutionnelle le 24 décembre suite à sa requête, le «Copil Citoyen» annonce ce samedi 25 décembre qu’il mandatera la semaine prochaine certains de ses membres pour introduire un autre recours. Le mouvement met en garde contre d’éventuelles grèves.

Geoffroy Foumboula Libeka, porte-parole du Copil Citoyen, le 24 décembre 2021. © D.R.
Le bras de fer était attendu. Celui-ci devrait se poursuivre la semaine prochaine entre le gouvernement et le «Copil Citoyen» qui annonce ce samedi que certains de ses membres seront mandatés «pour introduire un autre recours» auprès de la Cour constitutionnelle, moins de 24 heures après l’annonce par le gouvernement de l’entrée en vigueur de l’arrêté 0685/PM du 24 décembre 2021 instituant les mêmes mesures anti-Covid-19 que celles annulées par la Cour le même jour.
Aussi, disant répondre à «l’arrogance et [au] mépris affiché par le gouvernement à l’endroit de la Cour constitutionnelle», au nom du mouvement, Geoffroy Foumboula Libeka annonce-t-il «des actions d’envergures visant à défendre par tous les moyens patriotiques notre Constitution et nos libertés fondamentales face à un gouvernement qui, au-delà des compétences mises à sa disposition par le contribuable gabonais, est en incapacité de rédiger un acte réglementaire conforme dans sa forme et en phase avec les aspirations de son peuple dans son fond». Il invite pour ce faire les populations, les syndicats ayant suspendu leurs mouvements de grève, les confessions religieuses, les acteurs politiques, culturels, économiques «à se tenir prêts».

2 Commentaires
Criminel et égoïste. Vous privilégiez vos intérêts particuliers au détriment de l’intérêt général… Vous criez à l’atteinte aux libertés et après vous allez rincer vos vilaines bouches sans masque au mariage du camerounais Edgar Cluster Yonke ! Assassins !
Le gouvernement est responsable devant le Président de la République et le Parlement. Le gouvernement a montré ses limites dans les moindres facettes en faisant fi de la credibilité de la plus haute juridiction de l’Etat en matière de lois.
Que le Parlement prenne ses responsabilités et qu’il prononce une motion de censure selon la procédure prévue à cet effet.