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Gabon : l’Etat choisit le «gré à gré» pour la construction d’une nouvelle voie ferrée
Pour permettre au chantier d’être lancé plus vite en vue de son achèvement dans les meilleurs délais, le dossier lié au projet de construction de la seconde voie ferrée reliant la gare d’Owendo à celle de Booué en passant par Ndjolé sera négocié de gré à gré entre le ministre des Transports et la société INPAX. Il n’y aura donc pas d’appel d’offres comme l’exige le Code des marchés publics.
L’Etat privilégie le gré à gré pour la construction de la seconde voie ferrée reliant la gare d’Owendo à celle de Booué via Ndjolé. © Twitter/ETFrailway
En projet depuis quelque temps, la construction de la seconde voie ferrée reliant la gare d’Owendo à celle de Booué via Ndjolé devrait être lancée courant 2022 si les discussions entre le gouvernement et la société INPAX aboutissent. Les autorités gabonaises semblent en effet ne pas souhaiter perdre de temps dans la matérialisation de ce projet inscrit parmi les priorités du Plan d’accélération de la transformation (PAT). Pour preuve, il ne sera procédé à aucun appel d’offres comme le veut le Code des marchés publics.
Le 17 décembre dernier, le ministre des Transports, Brice Constant Paillat a reçu le quitus du Conseil des ministres pour négocier de gré à gré avec la filiale du fonds d’investissement Regional Investment Supranational Entity Gabon (Rise Gabon), un contrat de partenariat public privé (PPP) pour la mise en œuvre de la phase développement du projet. Rise Gabon est déjà en affaires avec l’État gabonais sur le projet de construction de l’Owendo Bypass, la route directe devant relier la Zone économique spéciale de Nkok (ZES de Nkok) au port d’Owendo.
6 Commentaires
GAGAN & Co. construit son train pour évacuer son bois et son manganèse.
La privatisation du pays est en marche … mais qui trop embrasse mal étreint !
Normal, il faut que la mafia des Bongo continue à faire des frappes, faire payer au Gabon des marchés surfacturées et vendre le pays. Je parie que les transaction pour détourner l’argent dans ce projet pour Ali Bongo, Nourredine et Sylvia passera par BGFI, la banque qui braque les états.
Et le peuple gabonais regarde sans mot dire.
La différence entre Léon Mba et les Bongo, c’est que Léon Mba, que j’ai mille fois côtoyé, voulait vraiment le bien des gabonais au point de maintenir le Gabon dans le giron français en tant que département français d’outre mer.Ce que n’en ont que FOUTRE les Bongo qui ne pensent qu’à leur poches et leur propre gloriole.
Léon Mba était un très bon président. On peut encore avoir. Mais je persiste et signe qu’aujourd’hui, la meilleure manière de gouverner serait de le faire en équipe. Seul, ce n’est plus possible, parce que celui qui est à la tête du pays est instrumentalisé par le Quai d’Orsay. Ce que ce dernier aura du mal à faire dans une gouvernance en équipe.
Je vous le répète, le Gabon est EXTRÊMEMENT RICHE, 1 MILLIARDS DE FOIS PLUS RICHE NATURELLEMENT QUE LA FRANCE QUI NOUS MARCHE DESSUS DEPUIS PLUS D’UN SIÈCLE. Elle n’a pas voulu que l’on reste dans son giron comme département, parce qu’elle savait que se serait plutôt avantageux pour nous. Notre indépendance de façade fait en sorte qu’elle nous siphonne mieux ainsi. Car s’il y a des revendications de la part du peuple, ce sera toujours le président valet qui paiera les pots cassés. C’est le jeu des français depuis toujours. A Ntare Nzame, comprenez ça une bonne fois pour toutes SVP.
Nous vendons le pays aux Chinois et aux Indiens et ce bas du front de Makaya continue de s’en prendre à la France….. Faut recycler ton discours en 2022 !
Pourtant, notre Armée est toujours présente chez vous. Pourquoi elle ne se retire pas ?
Un français qui épouse un e Gabonaise.