Gabon : Brûlés vifs dans un incendie à Cocotiers
5 personnes, une mère et ses enfants, ont perdu la vie dans un incendie d’une rare violence le week-end écoulé, au quartier Cocotiers, dans le deuxième arrondissement de Libreville.
Cinq personnes arrachées à la vie par les flammes, une maman et ses quatre enfants. C’est le lourd bilan de l’incendie qui s’est déclaré dans la nuit du samedi 18 au dimanche 19 décembre 2021 au quartier Cocotiers, situé dans le 2e arrondissement de Libreville. Que s’est-il passé ?
L’on ne saurait véritablement énoncer, pour le moment, les causes de cet incendie qui a plongé plusieurs familles dans le désarroi. Selon les sinistrés, le feu a commencé aux alentours de trois heures du matin, consumant tout sur son passage. Ils n’ont pas pu sauver les autres occupants de la maison, notamment une mère et ses quatre enfants.
«Il était à peu près trois heures, parce qu’à Cocotiers, on veille beaucoup. J’ai perdu mes petits-enfants. J’ai perdu une belle-sœur. Nous sommes là, à la belle étoile. Regardez comment je me retrouve» a déclaré Aristide Bibang, l’un des sinistrés, la voix entrecoupée de sanglots.
Des médias invoquent une affaire de dot mal répartie qui serait à l’origine de ce drame. Pour eux, il s’agirait «d’un incendie criminel». Certains mettent en avant les installations électriques et les constructions anarchiques qui n’ont pas manqué de favoriser la propagation rapide des flammes. Toujours est-il que le feu n’a laissé aucune chance aux occupants des maisons, calcinant tout sur son passage. «Ce sont 5 personnes qui sont parties. Cinq !», a insisté Bibang, le visage ravagé par la douleur.
Cet incendie remet au gout du jour la problématique des constructions anarchiques, l’absence de véritables voies d’accès dans certains quartiers empêchant toute intervention des sapeurs-pompiers en cas de drame. Ce drame d’une rare violence, avec à la clé de nombreux morts et d’importants dégâts matériels, doit interpeller le gouvernement sur ces préoccupations.
1 Commentaire
Le gouvernement? Ils sont trop occupés à partager des salaires de haut fonctionnaires et haut représentants de l’état hors norme, non seulement pour empêcher tout initiative privée en faisant de l’adhésion au PDG la seule voix d’enrichissement et en siphonnant le reste après s’être octroyés des revenus qui creusent davantage le faussé entre faux riches et pauvres dans ce pays pour que rien ne rester pour améliorer les conditions de vie des populations. Des criminels sans cœurs. Rien qu’en rendant leurs rémunération plus normale on évitera beaucoup de drames dans notre pays et sauvera plusieurs gabonais de la misère.