Le gouvernement a rendu public, le 13 décembre à Libreville, les résultats du recensement général de l’agriculture. Il ressort de ce rapport que le Gabon compte une population agricole de 353 179 âmes, tandis que le nombre total d’exploitants agricole se chiffre à 105 932.

Au Gabon, le nombre total d’exploitants agricole est chiffré à 105 932, dont 68 140 femmes (64,3%) et 17 504 jeunes (15-35 ans). © Gabonreview

 

A combien de têtes est estimée la population agricole au Gabon ? Une question à laquelle ont répondu le ministre de l’Agriculture et sa collègue de l’Economie, en présentant les résultats du recensement général de l’agriculture, le 13 décembre à Libreville. « Le Gabon présente les résultats de la phase de dénombrement du recensement général de l’agriculture», a affirmé le ministre de l’Agriculture. « Comme le veut le président de la République, le processus se poursuivra avec la Banque mondiale et bureau du Fonds mondiale pour l’alimentation pour l’Afrique centrale, jusqu’à la constitution d’un véritable système national d’information», a déclaré Biendi Maganga-Moussavou.

Selon le rapport, l’on dénombre une population agricole (population des ménages agricoles) estimé à 353 179 personnes. Le nombre total d’exploitants agricole est chiffrée à 105 932, dont 68 140 femmes (64,3%) et 17 504 jeunes (15-35 ans). Au niveau de la population agricole, la proportion des exploitants agricoles vivant en milieu rural est de 40,2%. Dans cette part, le nombre d’exploitants agricoles de nationalité gabonaise est de 92 546 (95,4%), dont 65 531 femmes (Gabonaises). Selon le rapport, l’âge moyen des exploitants agricoles est de 49 ans. Tout comme, 96 166 parcelles sont utilisées pour la culture du manioc, tandis que 40 052 parcelles sont dédiées à la culture de la banane.

A la lumière de ces données, il ressort notamment que les jeunes sont sous-représentés et qu’il faudra faire beaucoup plus pour les engager dans la production agricoles en milieu rural et péri-urbain pour accélérer la transition à une économie verte. L’on observe également que les femmes sont sous représentées dans la population agricole nationale. En tout cas, avec ce rapport, le gouvernement et acteurs du secteur rural disposent désormais d’une base de données pertinente et actuelle, afin de répondre aux besoins de planification des initiatives en faveur du développement des secteurs agropastoral, halieutique et forestier.

 
GR
 

2 Commentaires

  1. Gayo dit :

    Et Ali Bongo et son défunt père n’avaient pas été trop bête, il aurait été plus rentable, de dépenser l’argent du Gabon pour subventionner les agriculteurs pour en faire un travail rentable et bien payant pour les gabonais que de surcharger la fonction publique de travailleur qui ne produisent rien et se tournent les poussent à longueur de journée lorsqu’ils ne sont pas au poste de travail que 2 heures dans la semaines. Que dire des bourses pour des diplômes dont le Gabon n’a jamais eu aucun plan pour développer du service dans les domaines de compétences et ou souvent les étudiant malgré eux par servir l’économie des pays ou ils sont formés comme la France faute de débouchés autre qu’aller remplir inutilement les rangs des fonctionnaires dans les ministères. Est-il trop tard pour payer et soutenir les gens qui planteurs et entrepreneur dans l’agriculture et l’élevage. Je reste persuadé qu’une population productive passe par la satisfaction des besoins primaires à commencer par l’autosuffisance alimentaire et le logement. Avec notre foret et notre espace cultivable, et autre ressources, il ne devrait pas avoir autant de gabonais qui ne peuvent manger à leur faim et manquer d’endroit ou dormir quand on sait qu’avant que la culture de paresse développée par la politique d’état providence récompensant les paresseux, les villageois ne criaient pas à la fin. C’était de braves gens qui travaillant leur champs de façon communautaire mangeaient à leur faim. Un enfant avait la possibilité de finir un régime de banane seul le matin au village :). Aujourd’hui il y’a maintenant le problème des éléphants des Lee White qui font les gens se décourage de plus en plus dans l’agriculture en voyant leurs plantations saccagées.

  2. Charlène ONGOTHA dit :

    Où trouver ce fameux rapport ?

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