Le séminaire basé sur le manuel de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced) relatif à l’analyse économique et à la politique de la concurrence s’est ouvert le 13 décembre à Libreville. Étalée sur 72 heures, cette formation vise notamment à donner aux participants les rudiments pour la mise en œuvre d’une politique de la concurrence.

Quelques participants à l’ouverture du séminaire basé sur le manuel de la Cnuced relatif à l’analyse économique et à la politique de la concurrence, le 13 décembre 2021 à Libreville. © D.R.

 

Dernier d’une longue série, le séminaire basé sur le manuel de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced) relatif à l’analyse économique et à la politique de la concurrence s’est ouvert le 13 décembre à Libreville. Celui vise plusieurs objectifs : présenter et expliquer de manière accessible et non technique les raisonnements économiques et les notions fondamentales de l’analyse économique de la concurrence mobilisées pour la mise en œuvre d’une politique de la concurrence.

La rencontre qui s’achève le 15 décembre vise également à introduire les participants aux principes fondamentaux de la politique de la concurrence, en explicitant les liens entre la théorie (micro) économique et la politique de la concurrence ; expliquer comment les conditions réelles d’exercice de la concurrence sur la plupart des marchés rendent nécessaire la mise en œuvre d’une politique de la concurrence dont l’objectif est de favoriser l’efficacité économique au bénéfice des consommateurs ; donner aux participants la possibilité de mettre en application, d’utiliser les outils fondamentaux de l’analyse économique dans le cadre des activités des autorités de concurrence.

«Après les séminaires sur la vulgarisation des nouveaux textes de la Cemac encadrant la concurrence et la consommation, le présent séminaire national basé sur le manuel de la Cnuced sur l’analyse économique et à la politique de la concurrence vient clore cette série de séminaires de formation. Il s’agit là d’une étape supplémentaire et cruciale que nous allons ensemble franchir. Car, cette ultime formation de cette série permettra aux séminaristes de mieux appréhender les notions de concurrence et de protection du consommateur, et de s’approprier leurs fondements ainsi que les subtilités qui s’y rattachent», a affirmé le directeur de cabinet du ministre de l’Économie.

Régir la concurrence et la consommation

«Comme vous le savez, le financement des projets retenus dans le Plan d’accélération de la transformation 2021-2023 (…) se fera en partie par des investissements directs et étrangers au moyens des partenariats publics privés. La mobilisation de ces ressources est facilitée par l’introduction au sein de l’ordonnancement juridique gabonais, des règles qui sécurisent davantage l’investissement et militent en faveur d’un environnement des affaires de plus en plus attrayant. Cet environnement ne peut se bâtir qu’en donnant la possibilité aux principaux acteurs de la vie économique gabonaise, les moyens de s’approprier les fondamentaux de l’économie de marché afin de mieux assurer leur transposition dans les textes à venir qui vont régir la concurrence et la consommation dans notre pays», a ajouté Jean Taty Mavoungou.

Ce séminaire s’adresse aux agents des autorités de concurrence et des autorités de régulation sectorielle ; responsables des administrations économiques et du commerce et leurs adjoints directs ; cadres des administrations de l’économie, du commerce, des finances, de la justice, de la protection des consommateurs qui seront en charge de l’application des règles et de la politique de la concurrence ; étudiants en économie de niveau master et doctorat des universités et écoles supérieures.

 
GR
 

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