Gabon : Démantèlement d’un réseau de trafic de postes budgétaires
L’Autorité nationale de vérification et d’audit (Anavea) vient de démanteler un réseau de trafic de postes budgétaires, entretenu par Yannick Koubah, agent au service Fin d’activités à la Solde, aidé de plusieurs complices. Le groupe de faussaires, qui a été placé sous mandat de dépôt à la prison centrale de Libreville le 10 décembre dernier, aurait amassé de 52 millions en 2021 grâce aux intégrations frauduleuses à la Fonction publique.
Fin d’activité pour Yannick Koubah et ses complices. Ce dernier, agent au service Fin d’activités à la Solde et ses ‘’associés’’, auraient entretenu un réseau de trafic de postes budgétaires en montant une filière illicite de recrutement au ministère de la Fonction publique. Le pot aux roses a été découvert par l’Autorité nationale de vérification et d’audit (Anavea) à l’instigation, il y a plusieurs mois, de la Coordination des affaires présidentielles (CGAP).
«Selon les éléments d’enquête, Yannick Koubah était informé sur les agents admis à la retraite ou décédés. Fort de ces renseignements, lui et ses acolytes, en l’occurrence le directeur régional des Douanes Port-Gentil, Serge Alain Brice Mikala, la Directrice centrale des ressources humaines (DCRH) des Hydrocarbures, Raïssa Kongo, le DCRH du ministère des Transports, Christian Nteme Myene, et son adjointe, Catherine Mombo, animeraient ce réseau en procédant à des recrutements numériques», a révélé L’Union du 13 décembre.
52 millions récoltés en 2021
Le réseau a notamment permis à ses acteurs d’amasser en 2021, «34 millions de francs CFA au titre des recrutements à la Douane et 18 millions de francs CFA pour les intégrations aux Hydrocarbures». Les candidats désireux d’intégrer ces administrations devaient débourser 4,5 millions de francs CFA pour la Douane et 1 million de francs CFA pour les Hydrocarbures, en échange d’une ‘’attestation de prise de service’’ et une ‘’attestation de présence au poste’’, alors que les recrutements dans les administrations sont suspendus depuis 2018. Selon l’Anavea, Yannick Koubah et ses complices auraient amassé plusieurs dizaines, voire centaines de millions de francs CFA.
A en croire le quotidien national, 200 dossiers auraient été retrouvés au domicile du chef du réseau frauduleux. «Il est à noter que toutes intégrations frauduleuses n’ont pas pu se faire sans le concours de certains agents véreux de la direction du recrutement de la Fonction publique pour l’attribution des matricules ; de la direction de la préparation et de la programmation budgétaire, pour la réservation des postes budgétaires ; de la direction générale du budget et du service de mise en solde pour activer le matricule», a souligné l’Anavea.
Yannick Koubah et ses complices ont été inculpés de faux et usage de faux, escroquerie, concussion et association de malfaiteurs, puis placés le 10 décembre dernier sous mandat de dépôt à la prison centrale de Libreville, a rapporté L’Union.
5 Commentaires
L’opacité et la corruption dans les recrutements des services des douanes est établie depuis des décennies par le réseau mafioso-tribalistes mis en place par les Bongo pour servir les intérêts indues des familles proches aux Bongo. Juste que cette fois-ci le réseau a un tout petit peu été détourné avec un autre genre de bénéficiaires sans faire plus de mal aujourd’hui qu’hier dans notre société où les inégalités n’on jamais cessé de grimper davantage à cause des passe-droits, du gèle des recrutement pour les familles des gabonais les plus pauvres, une politique du recrutement qui ne favorise pas l’égalité de chances entre les candidats, le clientélisme et la politisation a outrance de la vie de l’etait en faveurs des seuls membres du pdg, etc. Que Ali Bongo sache que continuer à creuser les inégalités et refuser un partage équitable des ressources va davantage augmenter la pauvreté chez une catégorie de nos citoyens, entrainant un accroissement de la violence et du risque d’instabilité.
Ceci n’est que le résultat de ka non égalité des chances promue par Ali Bongo. Ce trafic sur les postes budgétaires se fait depuis des siècles dans notre pays et en commençant par le sommet de l’état jusqu’au gabonais lambda. Lorsque le gouvernement décide de géler les les recrutements et conours qui dure depuis 5 ans et bientôt 6 ans au lieu de trois ans comme ils veulent le faire croire, on s’attendait à quelles retombées? Les recrutements se font en coulisses et se sont les enfants des grands types qui en profitent et sans gros bagages intellectuel s au détriment des fils et des fils dont les parents sont sans noms au gabon et avec des très bons niveaux d’études. La coordination des affaires présidentielles est forte pour démontrer ce trafic car il ne veulent pas le progrès des autres enfants du pays par jalousie pour leurs postes qu’ils ont obtenu avec les mêmes magouilles. Chacun mange à son petit niveau et le mouton brouette où il est attaché. Comme on parle des centaines de millions la coordination des affaires présidentielles se soulève pour leur incarcération comme quoi faux et usage de faux. Mais et leurs népotisme à eux, l’enrichissement illicite et corruption pour se maintenir au pouvoir et aux affaires, qui en parle? De toute cette équipe de la présidence ou du cabinet Ali Bongo, beaucoup sont recrutés dans des conditions similaires que celles qui incombent aux hauts cadres de l’état écriées aujourd’hui comme fraude au détriment des enfants des makaya avec des bons diplômes et laissés pour compte. Dieu vous voit.
Les étudiants gabonais sortis de l’université Omar Bongo Ondimba sont en déshérence car au chômage depuis 5 à 6 ans, avec des master2 beaucoup sont chauffeurs clandomans, courciers ou des vendeurs dans les marchés, serveuses et gérants des bistrots alors qu’ils forment tous l’élite gabonaise et futurs et futures ministres ou puissants hommes d’affaires pour le développement du pays. Mais hélas… abandonnés à eux mêmes et sans soutien ou appui de l’état quant bien même on parle de l’égalité des chances et être heureux lorsque tous les gabonais seront heureux. Nous avons tous les mêmes diplômes et devrions tous avoir les mêmes chances de réussite. 5 ans de chômage et de misère pour l’ élite gabonaise sortie de l’université Omar Bongo, je répète bien Omar Bongo, cette université comme référence de l’excellence à l’international et qui en fait une fierté pour notre pays le gabon. Je le dis pour la simple raison que lorsqu’un étudiant sort de l’UOB avec une licence ou un master2, cet étudiant est fort et très bon car tout le monde sait ce qui se passe à l’intérieur du grand portail de l’UOB. Ces diplômes sont valables et originaux sans trafic comme certains étudiants gabonais de la diaspora avec leurs soit disant diplômes en bonne et due forme, dont personne ne peut prouver à la valeur près l’authenticité. Ces étudiants de l’UOB galèrent avec les diplômes authentiques dans des maisons depuis des années et personne ne s’en préoccupe pas même la famille Bongo pour honorer le nom et la mémoire de leur père Omar Bongo Ondimba.même la grande sœur Pascaline Bongo Ondimba ne fait rien pour le cas de ces étudiants gabonais qui souffrent et dont les dossiers sont déposés dans différents ministères du pays.parmi eux sont: des Anthropologues, des Sociologues etc, qui peuvent et veulent apporter leur pierre à l’édifice également pour le développement du pays et agir pour le pays. Et donc si ces cas désespés trouvent un tuyau pour avoir un poste budgétaire par désespoir et avec l’âge qui n’attend pas, c’est un un crime? À qui la faute? Ces étudiants peuvent eux aussi intégrer le cabinet Ali Bongo Ondimba pourquoi pas ou d’autres officines de l’état et même voir la coordination des Affaires Présidentielles. Dans cette histoire, c’est le gabon qui gagnerais. Les étudiants gabonais sortis de l’université Omar Bongo Ondimba n’ont aucun appui venant du gouvernement et même de la famille Bongo alors ce sont eux les prioritaires à qui, on devrait penser lors des recrutements, concours et attributions de postes budgétaires. Mais ces étudiants de l’UOB au chômage avec de très bons diplômes depuis des décennies leur cas ne préoccupe personne pas même le gouvernement ou encore moins les Bongo. Une université qui porte le nom de leur defunt père…. honte à vous. Si papa Omar Bongo vivait encore nous ne seront pas au chômage depuis des lustres. On dit que c’est par l’abondance du cœur que la bouche est obligée de parler. Merci. Une personne qui te conseille c’est elle qui t’aime pas des personnes autour de vous rien que pour l’argent et leurs propres intérêts. Merci.
@D’arline;
Loin de moi l’idée de vouloir dévaloriser ou même de minorer la qualité de l’enseignement de L’UOB,cependant,je crois que vous et moi,en toute honnêteté devrions être réalistes en reconnaissant que cette grande école n’est plus à la hauteur des enjeux auxquels doivent faire face la jeunesse gabonaise.Je pense modestement que L’UOB ressemble parfaitement au Gabon d’aujourd’hui,c’est-à-dire;un pays qui va à vau-l’eau.
C’est très bien quotidien l’union de parler de ça, mais il aurait été mieux de nous montrer des images, comme pour les trafiquants de canabis, ou des voleurs de materiels électroniques… que vous nous montrez très souvent en sous-vêtement au journal de 20h.