Le contentieux électoral tire à sa fin
La Cour constitutionnelle poursuit depuis ce matin du 8 février, l’examen d’une dizaine de recours introduits par les candidats à l’issue des législatives du 17 décembre 2011.
A ce jour 34 dossiers en annulation ont été examinés lors des premières audiences publiques ouvertes à cet effet. Il en reste une dizaine, eu égard aux désistements enregistrés.
Ces différents recours en annulation sont émis par les vaincus des différents bords politiques ayant participé au scrutin de décembre 2011, notamment ceux de la majorité, de l’opposition et les indépendants. Presque tous indexent la mauvaise organisation des élections, le transport d’électeurs, la présence d’auxiliaires d’administration centrale dans les bureaux de vote, le vote multiple des mineurs et d’autres irrégularités qui ont entaché les votes dans certaines circonscriptions du pays.
Au cours des différentes plaidoiries durant les audiences publiques, les magistrats rapporteurs ont relevé les prétentions des requérants avant d’énoncer les positions de la défense sur les irrégularités reprochés. Au terme de quoi le rapport fait l’analyse des prétentions et des contre arguments des défendeurs.
Plusieurs propositions d’irrecevabilité concernant les derniers examens ont été prononcées par le commissaire à la loi par rapport à loi organique sur la Cour constitutionnelle.
Au nombre des formations politiques de la majorité républicaine ayant introduis des recours en annulations figurent le Centre des libéraux réformateurs, (CLR) de Jean Boniface Assélé (16 recours) ; l’Adere (2 recours) ; PDG (2) ; le RPG (1) le RDR (1).
Au titre des partis de l’opposition : l’UPG (8) ; le Morena-Mendou (3) ; le PGP de Mouity Nzamba (1), le PSD (2) l’Alliance pour le nouveau Gabon de Séraphin Akouré Davin (1). Les candidats indépendants ont introduit 7 recours. Le rendu des délibérés est prévu pour le 10 février prochain.
0 Commentaires
Du balai… Tout le monde sait que l’on cherche à rendre la « victoire » du PDG présentable…. Question : avec 114 élus, le PDG, oui j’écris le PDG et non le Cour constitutionnelle, va-t-il annuler 30 sièges comme on l’entend ? Quelle valeur accordée alors à un scrutin dont la quart des sièges aura été annulé ? Comment et à qui l’organisme spécialisé du PDG nommé Cour constitutionnelle va-t-il expliquer que le PDG ait tort pour une fois ? Pour être cohérent avec eux-mêmes les « juges constitutionnels » feraient mieux de liasser les 114 « élus » aller gagner leur argent et enregistrer toutes les injonctions et lubbies dt « giuvernement »…. La tricherie finit toujours par se retourner contree son auteur… A méditer…
Mais, il fallait s’y attendre, qu’est ce qui vous étonne là!
N’importe quoi!!!