BGD : les anciens agents en appellent (à nouveau) à Ali Bongo

N’ayant été entendu ni par la Première dame ni par le président de la République dont ils avaient déjà sollicité l’intervention en septembre dernier pour le paiement intégral de leurs droits sociaux, les anciens agents de la Banque gabonaise de développement (BGD) se tournent à nouveau vers le chef de l’État en cette période des fêtes de fin d’année. Ils accusent la Cobac de bloquer les choses.

Des anciens agents de la BGD, le 6 décembre 2021, à Libreville. © Gabonreview/capture d’écran Gabonews.com
Ni leur sit-in devant l’ancien siège de la banque à Libreville ni celui tenu devant les locaux du Trésor public ne semble avoir conduit au résultat escompté. Cette fois, les anciens agents de la BGD ont organisé un mouvement d’humeur, lundi 6 décembre, devant l’immeuble abritant les services du liquidateur. Ils réclament le paiement du reliquat de leurs droits légaux et salaires et en appellent une nouvelle fois à l’intervention d’Ali Bongo.
«Nous qui sommes partis de la BGD avant la liquidation avions porté plainte, estimant que nos droits légaux avaient été mal calculés. Nous avons gagné le procès et une première tranche nous avait été payée, mais aujourd’hui, le liquidateur nous laisse entendre que la Cobac [Commission bancaire de l’Afrique centrale] à qui il a adressé des courriers à ce sujet ne veut rien savoir», justifie Josephe Koumba Koumba, porte-parole du collectif.
Estimés à 160 personnes, les anciens agents disent avoir mené plusieurs actions ces derniers mois dont la plupart se sont soldées par des échecs, à l’instar de l’interpellation de la Première dame, Sylvia Bongo Ondimba. Mais le collectif informe également avoir saisi des membres du gouvernement sur le sujet. Là aussi, la suite reste attendue.
«Le juge-commissaire a déjà signé l’accord de paiement, mais malheureusement, le problème se pose au niveau de la Cobac, déplore Josephe Koumba Koumba. Nous voulons comprendre pourquoi elle ne veut pas signer notre pièce de paiement. Nous appelons le président de la République à se saisir de ce dossier, parce qu’il y a des jeunes Gabonais au chômage qu’on est en train de précariser.»

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