Les 1er et 2 décembre, la délégation d’experts du Conseil national climat (CNC) a entretenu les populations et les dirigeants locaux de la province de l’Ogooué-Lolo sur l’Initiative pour les forêts de l’Afrique centrale (CAFI, en anglais) et ses deux composantes : le Plan national d’affectation des terres (PNAT) et le Système national d’observation des ressources naturelles et forestières (SNORNF).

Photo de famille au terme des ateliers. © CNC

 

Les officiels. © D.R.

Un an après le Woleu-Ntem, l’Ogooué-Lolo a accueilli mercredi et jeudi une délégation d’experts du Conseil national climat (CNC), qui ont lancé dans la province une campagne d’information, de sensibilisation et de consultation des acteurs clés du programme CAFI. Les travaux ont été ouverts par le gouverneur Jean Bosco Assingabagni, en présence du conseiller du président de la République, secrétaire permanent adjoint du CNC, Davy Onomori Mboumba, également représentant du maître d’ouvrage délégué dudit programme.

Si le gouverneur de province n’a pas manqué de saluer la mise en œuvre de ce programme et de ses deux composantes qui, selon lui, permettront une meilleure gestion des forêts de l’Ogooué-Lolo pour un développement durable de celles-ci, c’est que le secrétaire permanent adjoint du CNC a expliqué que, s’agissant du Plan national d’affectation des terres (PNAT) notamment, celui-ci doit être considéré comme  «un processus de planification de l’affectation du territoire par lequel le gouvernement établit et véhicule ses orientations en matière de gestion rationnelle des terres et des ressources du domaine de l’État».

Durant les séances d’information et de sensibilisation, Davy Onomori Mboumba a également expliqué que, comme le Système national d’observation des ressources naturelles et forestières (SNORNF), le rôle du PNAT «est de fixer une orientation à chaque zone du territoire correspondant à une ou plusieurs activités afin d’optimiser les ressources du territoire, de minimiser le risque de conflit entre les usages incompatibles, et d’optimiser les opportunités en termes d’usages multiples et compatibles». Il s’agit donc, a-t-il indiqué d’«une véritable politique de développement durable qui vise la satisfaction des besoins présents sans compromettre l’avenir des générations futures, conformément à la volonté du président de la République».

Quelques participants. © D.R.

La tenue de ces échanges dans l’Ogooué-Lolo permettra vise à informer et à sensibiliser les différents acteurs clés parmi lesquels les autorités publiques locales, les organisations de la société civile, les populations locales ainsi que les opérateurs économiques sur le processus de mise en œuvre du PNAT, conformément aux exigences du CAFI. Un programme qui se veut «transparent, inclusif et participatif», a tenu à préciser Érick Rona Ntchorere, Référent technique national en affectation des terres du programme CAFI.

Comme annoncé en début de semaine, en marge de ces ateliers, la délégation du CNC aura pour mission de sélectionner les référents locaux du programme dans les différents départements de la province. Pour rappel, ces activités s’inscrivent dans le cadre des travaux en appui à la Commission nationale d’affectation des terres (CNAT), qui regroupe l’ensemble des administrations concernées par l’affectation des terres, et dont la présidence est assurée par le Pr Lee White, ministre chargé du Plan national d’affectation des terres.

 
GR
 

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