Les évacuations sanitaires cinématographiées par la CNAMGS
La Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS) a livré, le 7 février sur les antennes de télévision gabonaise, son deuxième film documentaire. <Une belle manière de présenter et de raconter les évacuations sanitaires (EVA) vers les pays du Maghreb.
Avec la Tunisie comme destination, la structure d’accueil Carthage Assistance et la Clinique El Amen de Tunis, le deuxième documentaire de la CNAMGS a résolument bénéficié d’une belle toile de fond. La trame de fond porte, elle, sur l’évacuation sanitaire (EVA) d’un jeune gabonais, Brilyce Otsaghe, 17 ans, qui souffrait d’un fibrome nasaux-pharyngiens depuis près de 3 ans.
Cette tumeur dite bénigne mais gravement incommodante, a contraint le jeune homme à abandonner ses études deux années durant, avant qu’il ne puisse reprendre le chemin de l’école au terme de l’EVA dont il a bénéficié grâce à la CNAMGS. Revenu à une vie normale, le jeune qui est en classe de 4e, a obtenu la moyenne de 13,14/20 pour le compte du premier trimestre de l’année académique 2011-2012.
«Brilyce Otsaghe présente un fibrome nasaux-pharyngiens, c’est une tumeur bénigne, mais qui a la particularité d’être très vascularisé, ce qui fait qu’il ne faut jamais la toucher en premier lieu par intervention chirurgicale, il faut l’emboliser en premier lieu et après faire cette chirurgie», a laissé entendre, dans le film documentaire, le docteur Said Grithi chirurgien ORL à la Clinique El Amen de Tunis, avant de rassurer : «Nous sommes à la fin de l’intervention, cela s’est bien passé, le radiologue qui a embolisé la tumeur a bien travaillé, il n’y a pratiquement pas eu de saignement, c’était une énorme tumeur».
Après avoir passé quelques heures en réanimation à la suite de l’intervention chirurgicale, le jeune homme, originaire de Lambaréné, a partagé sa joie avec les journalistes de la télévision tunisienne à travers un témoignage vivant capable de redonner espoir à bien de malades
«Je demande aux jeunes comme moi qui souffrent de cette maladie, de ne pas avoir peur et toujours avoir espoir, il y a toujours un Dieu quelque part. Et pour tous ceux qui sont au Gabon, de faire confiance à la CNAMGS, grâce à qui je suis là guéri», a-t-il lancé à l’endroit des jeunes qui ne savent plus quoi faire face à une situation sanitaire difficile.
«Généralement on reçoit les patients démunis que nous consultons, et pour moi qui suis chirurgien, nous avons du mal à les opérer, mais avec l’arrivé de la CNAMGS tous les gabonais sont pris en charge avec une quotepart négligeable. Ce qui permet à toutes les couches sociales d’être reçues. Et je pense que cet organisme a été bien pensé par le président de la République», explique, dans le même film documentaire, le docteur Meloundja, chirurgien ORL à l’hôpital d’instruction des armées Omar Bongo Ondimba (HIAOBO).
En 2011 la CNAMGS a compté 153 évacuations sanitaires, avec 5 retours sur civière et 8 décès pour un montant de près de 1 milliards 600 millions de francs CFA. Environ 55% sont liées à des pathologies tumorales, 15% affections cardiaque, 12% pour les affections neurochirurgicales et 18% pour les autres pathologies.
4 Commentaires
je dis tout simplement merci aux plus haute autorités du Gabon en tête de quel le président ALI BONGO ONDIMBA pour avoir pris cette initiative pour hisser le système de santé gabonais au plus haut de l’échelle ,grand merci à ya ALI
c’est bien beau lorsque la CNAMGS fait de grosses pubs pour vanter ses prestations.j’étais victime des foudres cette structures, je vvoulais dire le refus absolu de prendre en charges mes frais médicaux,des frais pharmaceutiques, mes frais d’hebergement, de restauration etc…Et m’abandonné dans un coma très profond sous respiration artificielle,DIEU n’oublie ses enfants,finalement la FRANCE a pris la charge de ma transplantation cardiaque en charge. du coup, j’ai bien été greffé par la france le 10/11/2013 à TOULOUSE.grand merçi à la FRANCE.
c’est bien beau lorsque la CNAMGS fait de grosses pubs pour vanter ses prestations.j’étais victime des foudres cette structures, je
voulais dire le refus absolu de prendre en charges mes frais médicaux,des frais pharmaceutiques, mes frais d’hebergement, de restauration etc…Et m’abandonné dans un coma très profond sous respiration artificielle,DIEU n’oublie ses enfants,finalement la FRANCE a pris la charge de ma transplantation cardiaque en charge. du coup, j’ai bien été greffé par la france le 10/11/2013 à TOULOUSE.grand merçi à la FRANCE.
c’est très bien pour la pub, Imaginez un père de famille ayant les moyens financiers pendant plus de cinquante ans, mais ses enfants doivent aller puiser l’eau chez le voisin, parce qu’ils n’ont pas de compteur d’eau. Ce père-là est-il à féliciter, vu qu’il paie l’eau chez son voisin ?
Mais pourquoi ne pas avoir au Gabon les mêmes plateaux techniques et compétences que la Tunisie ?
La réponse on la connait ! S’il est dit que les évacuations à 2011 ont coutées 1milliard 600 millions, la moitié de cette somme est rentré dans la poche de quelqu’un !