Gabon : 65 milliards FCFA supplémentaires pour la Transgabonaise
La Banque de développement des États de l’Afrique centrale (BDEAC) et la Société autoroutière du Gabon (SAG) ont signé, le 16 novembre à Libreville, un accord de prêt de 65 milliards de francs CFA pour le financement du projet de construction de la route Transgabonaise. Ce financement s’ajoute aux 45 milliards de francs CFA précédemment octroyés par la Banque internationale pour le commerce et l’industrie du Gabon (Bicig) à la société en charge du projet routier.
A l’instar de la Banque internationale pour le commerce et l’industrie du Gabon (Bicig), la Banque de développement des États de l’Afrique centrale (BDEAC) a décidé d’accompagner la Société autoroutière du Gabon (SAG). L’institution financière a signé avec la SAG, le 16 novembre à Libreville, un accord de prêt de 65 milliards de francs CFA pour le financement du projet de construction de la route Transgabonaise.
«Le partenariat entre la BDEAC et le Groupe Arise existe depuis plusieurs années. Notre apport en faveur du Groupe s’élève déjà à quelques 80 milliards de francs CFA. Avec le présent prêt, nous atteindrons un montant total de 145 milliards de francs CFA. A la lumière de ceci, nous pouvons dire clairement que le Groupe Arise est le partenaire privé par excellence de la BDEAC», a affirmé le président de la banque chargée de financer le développement des pays membres de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac).
Participer au développement du Gabon
«Si notre soutien à votre Groupe a été aussi constant et intense, c’est parce que vous avez mérité notre confiance. C’est aussi parce que les projets que vous nous soumettez ont pour objet de participer au développement économique du Gabon. En participant à son financement, la BDEAC assume pleinement son rôle de partenaire de référence pour l’intégration sous-régionale», a ajouté Fortunato-Ofa Mbo Nchama.
Dans sa première phase, d’un linéaire total de 81 km, le projet consiste en un dédoublement de voie entre les PK24 et 40, ainsi qu’une construction sur l’emprise actuelle à partir PK40 jusqu’au PK105. «Conscient de son importance pour le développement du Gabon, la BDEAC n’a pas hésité un seul instant inscrire ce projet et faciliter son financement. Conformément au programme de mise en œuvre établi par la SAG, cette première phase du projet sera suivie par plusieurs autres. Et comme elle l’a fait par le passé, la BDEAC est disposée à mettre en place les financements nécessaires à la réalisation complète de cet axe», a assuré le président de la BDEAC.
Un projet aux standards internationaux
Longue de 780 km, la Transgabonaise reliera Libreville à Franceville. Car, cet axe routier fait partie du plan directeur consensuel de transports en Afrique centrale. Concrètement, les 65 milliards de la BDEAC, couplés aux 45 milliards de la Bicig, permettront à la SAG de financer les travaux actuellement en cours de réalisation par la société Afcons Infrastructures Limited, mobilisée depuis le début d’année 2021. Il s’agit notamment des travaux d’urgence et la réalisation des études techniques, environnementales et économiques sur l’ensemble du tracé entre Libreville et Franceville.
«Malgré les nombreux obstacles causés par la pandémie mondiale depuis plus d’un an et demi, la phase concrète a pris une tournure décisive avec les démarrages des travaux d’aménagement entre Nkok au PK24 et Nsilé au PK105, sous l’accélération progressive du constructeur», a souligné le directeur général de la SAG. «Nous mesurons les enjeux, ainsi que la charge qui nous incombe pour mener à bien ce projet dans les délais impartis et selon les standards internationaux en matière environnementale et technique», a promis Sélim Bejaoui. Le chantier devrait ainsi être livré en 2023, comme l’ont annoncé les autorités gabonaises.
2 Commentaires
Au moins 700 milliards auraient été bons pour l’accélération no stop des travaux.
Courage et soutien et bonne chance au gouvernement!
Je rêve ardemment de faire du tourisme auto sur la » Diagonale » gabonaise.
Le problème avec le système PDG-BONGO c’est que tu tout ce qui se fait doit revêtir une connotation politique. On parle de livrer la Transgabonaoise en 2023, et pourquoi pas en 2025 ou 2026 qui pourraient paraître plus réalistes quand on sait tous le rythme d’exécution des travaux dans le pays. Regardez seulement la durée prise pour réhabiliter le boulevard triomphal.
Faut pas prendre les Gabonais pour des idiots, si on a fait 6 à 7 ans pour boucler PK5-PK12 (soit 7 Km) comment peut imaginer que plus de 600 Km jusqu’à Franceville soient réalisés en 2 ans. C’est impossible sous le ciel gabonais. Aurons-nous changé de système politique, de dirigeants, des cadres de l’administration, des sociétés entretemps? Bien sûr que non. les mêmes causes produisant les mêmes effets, la Transgabonaise si elle devrait se réaliser un jour prendra au moins 15 ans. Je dis bien 15 ans sans exagérer et c’est pas un ALI fantoche et ses sbires qui pourront prouver le contraire, il sont trop nuls pour en être capables.
Notre ami NGOMAH qui a réagi avant moi pense que 700 milliards auraient été nécessaires pour accélérer réellement les trvaaux , ça veut tout dire. Même les 65 milliards avancés par la BDEAC ne seront pas débloqués d’un coup, faut le savoir. D’où le rallongement inévitable des délais de réalisation.
Regardons simplement le cirque, puisqu’il est gratuit.