Réagissant à «sa brillante élection à la tête de l’Union nationale» le week-end écoulé, le président du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM), Alexandre Barro Chambrier, a exprimé sa disponibilité à Paulette Missambo en vue de l’unité de l’opposition pour les prochaines échéances électorales dont la principale est la présidentielle de 2023.

Le président du RPM, Alexandre Barro Chambrier, toujours favorable à l’unité de l’opposition à laquelle il invite l’UN de Paulette Missambo. © Facebook

 

Quasi officiellement en campagne depuis quelques mois pour la présidentielle de 2023, Alexandre Barro Chambrier n’en démord pas. Il veut rééditer l’exploit de 2016 : réunir autour d’une seule candidature les principales forces de l’opposition comme ce fut le cas pour Jean Ping qu’il a soutenu lors de cette élection. D’aucuns affirment qu’il se verrait bien à son tour candidat unique de l’opposition pour la prochaine présidentielle.

En attendant, le président du RPM a tenu à adresser, au nom de son parti et au sien propre, ses félicitations à Paulette Missambo pour «sa brillante élection à la tête de l’Union nationale», le samedi 13 novembre 2021. Et s’il a dit être persuadé que sous sa direction l’UN retrouvera sa cohésion d’antan et que le parti «fera de nouveaux progrès dans la lutte pour la démocratie et le mieux-être du peuple gabonais», il ne pas que la formation politique optera une nouvelle fois pour l’unité de l’opposition dans deux ans.

«Je tiens à vous exprimer ma disponibilité à œuvrer au renforcement continu des relations entre nos deux partis ainsi qu’à l’unité de l’opposition patriotique en vue de parvenir à l’alternance et au changement auxquels aspirent nos compatriotes», a-t-il écrit sur sa page Facebook.

 

 
GR
 

4 Commentaires

  1. SERGE MAKAYA dit :

    Et quand vous allez perdre au profit du CLAN BONGO-VALENTIN, vous direz encore que 2030 sera cette fois-ci la bonne ? A Ntare Nzame !!! Pitié de vous.

    Nous n’avons pas besoin d’une nouvelle mascarade présidentielle. Ce qu’il nous faut MAINTENANT, c’est de nous retrouver TOUS pour faire un véritable TOILETTAGE de nos INSTITUTIONS

    • Gayo dit :

      Pour faire le toilettage il faut d’abord prendre le pouvoir. Le fait que 93, 98, 2005, 2009, 2016 n’ai pas marché ne veut pas dire que nous allons nous résigner a aller aux élections pour autant. Ali Bongo a tremblé en 2016. Si il n’y avait pas autant de discours de d’incitation a la résignation et a l’abstention, il aurait été plus facile de dejouer la fraude.

      • Gayo dit :

        99 jours pour le voleur et le 100ieme jour pour le propriétaire. Si ce 100ieme jour le propriétaire se resigne il attendra le 999 jours. En 2000 on a vu des résultats changer en CI en faveur de bagbo. La fraude n’est pas infaillible. Nous devons rester patients et resilient, cherchant toujours a rassembler plus de gabonais et faire en sorte qu’il soit encore plus déterminé. Les chantres du boycott n’offrent alternative solution. depuis 93 non plus. Il affaiblissent simplement la lutte.

  2. Goita dit :

    il n’y a pas d’opposition au Gabon juste des pantins mécontent au service de la francafrique non au service du peuple. Voila un monsieur qui critique ABO mais quémande l’aumône chez Sassou, l’un des pires dictateurs d’Afrique qu’elle incohérence.

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