La Banque africaine de développement (Bad) vient d’annoncer la mise en place, avec les partenaires au développement, d’un mécanisme de financement pour la mobilisation d’un milliard de dollars américains destiné à améliorer l’accès à l’alimentation et la nutrition en Afrique.

. © Bad

 

La Banque africaine de développement(Bad)  a annoncé le 10 novembre, en marge des négociations climatiques à Glasgow, la mise en place d’un mécanisme de financement pour l’alimentation et la nutrition sur le continent. Ce dispositif baptisé «Mission 1 pour 200», vise à mobiliser un milliard de dollars et de technologies pour 200 millions de petits exploitants agricoles africains qui subissent de plein fouet les effets négatifs du changement climatique, d’ici à 2025.

«Ce dispositif nous permettra de produire 100 millions de tonnes métriques de nourriture, suffisamment pour nourrir 200 millions d’Africains (…), ce qui nous permettra de réduire la faim en Afrique de 80 %», a déclaré le président du groupe de la Bad, le Dr Akinwumi Adesina. «La vision est claire, ensemble, atteignons l’objectif zéro faim en Afrique », a-t-il ajouté.

Selon le président du Fonds international pour le développement agricole (Fida), Gilbert Houngbo, la technologie sera la clé de la productivité et des «trois P» : production, productivité et protection. «Il ne s’agit pas d’investir dans la production alimentaire ; il s’agit d’investir dans les personnes qui sont à l’origine de cette production. Nous ne pouvons pas attendre, nous devons commencer maintenant », a-t-il ajouté.

Selon la Bad, depuis le lancement de sa stratégie «Nourrir l’Afrique» en 2015, plus de 74 millions de personnes bénéficient d’un accès à des technologies agricoles améliorées. Avec son programme phare, Technologies pour la transformation de l’agriculture africaine (TAAT), plus de 11 millions d’agriculteurs de 29 pays africains ont bénéficié en moins de trois ans de technologies agricoles éprouvées.

 
GR
 

0 commentaire

Soyez le premier à commenter.

Poster un commentaire