CES Raymond Bouckat : 600 élèves n’ont toujours pas débuté les cours faute de salles de classe
600 élèves du College d’enseignement secondaire (CES) Raymond Bouckat, situé à Mindoube 2 dans le 5e arrondissement de Libreville, n’ont toujours pas démarré les cours alors que le 1er trimestre tire à sa fin. La faute au déficit de salles de classe qui peinent à être livrées par la tutelle.
L’heure n’est pas à la sérénité pour les élèves du College d’enseignement secondaire (CES) Raymond Bouckat, situé à Mindoube 2 dans le 5e arrondissement de Libreville. Alors que le 1er trimestre tire à sa fin, certains d’entre eux n’ont toujours pas débuté les cours pour défaut de salles de classe. En début d’année scolaire, 1500 élèves de 6e, dont 600 redoublants et 900 admis en 6e, ont été orientés dans cet établissement ; alors que les 17 classes pédagogiques du CES ne peuvent en recevoir que 1020 maximum, à raison de 60 élèves par classe.
Les bâtiments n’étant pas extensibles à souhait, l’administration de l’école a dû laisser en rade plus de 600 jeunes gens, promettant de les orienter dans les nouvelles structures du lycée que le gouvernement avait pourtant promis de rendre opérationnel cette année. Joint au téléphone, un membre de l’administration ayant requis l’anonymat a dit tout ignorer de la date de la livraison de ces salles de classe, tant le ministère lui-même tâtonne sur les délais. Une situation ayant suscité les commentaires froids du président de l’association des parents d’élèves du CES Raymond Bouckat.
«Même si ces salles de classe sont finalement disponibles à termes, il y aura manifestement une école à plusieurs vitesses dans la même école, à un niveau aussi sensible de la formation des élites (6ème), où certains élèves apprendront sur trois trimestres, alors que d’autres ne seront évalués que sur deux trimestres, voire moins», a déploré Eprem Moumbogno. Le cas du CES Raymond Bouckat n’est peut-être que l’arbre qui cache la forêt.
1 Commentaire
Ces sorciers sans coeurs qui compromettent l’avenir des enfants des pauvres pour que leurs familles confisquent toujours tout et le reste soit envore plus riche. Ali Bongo, Nourredine Bongo, Sylvia Bongo, c’est ça votre égalité de chances? Mon fils unique est dedans il a bossé dur, il a commis quel crime pour que vous comprometiez son avenir? Sylvia trouve une place pour mon fils unique à Ruban vert.