Union nationale : Paul-Marie Gondjout en chantre du rassemblement et de l’unité à Moanda
Concurrent de Paulette Missambo pour le poste de président de l’Union nationale (Opposition), le secrétaire exécutif adjoint sortant, Paul-Marie Gondjout, était le weekend dernier dans la province du Haut-Ogooué pour mener sa campagne. Lors de son meeting du 30 octobre à Moanda, il a prôné l’unité, la promotion des jeunes et des femmes.
La succession du président de l’Union nationale (UN), Zacharie Myboto, se jouera entre deux hauts cadres du parti : Paul-Marie Gondjout et Paulette Missambo. Et depuis plus d’un an, ces deux candidats arpentent les villes et villages du pays pour dévoiler et exposer leurs ambitions à la tête de ce parti fondé en février 2010. Le 30 octobre, Paul-Marie Gondjout s’est rendu dans le Haut-Ogooué, notamment à Moanda, où il s’est présenté en candidat du rassemblement et de l’unité.
Après plusieurs reports pour impréparation et désaccord sur le mode électif, le renouvellement des instances dirigeantes de l’UN a été finalement fixé au 13 novembre 2021. C’est dans cette perspective que le candidat Paul-Marie Gondjout a séjourné dans le Haut-Ogooué où il a rappelé le bien-fondé de cette élection au sein de leur écurie politique. «C’est la première fois dans l’histoire politique de notre pays, qu’un parti politique a décidé de passer par les élections pour élire ses dirigeants. On fait l’élection parce que nous voulons que les militantes et les militants se sentent concernés par le choix qu’ils ont fait pour porter à la tête de leur parti le dirigeant qu’ils veulent. C’est ça un parti dit démocratique», a-t-il expliqué.
Sur sa candidature, le beau-fils du président sortant de l’UN rappelle que cette formation a été créée pour devenir «le plus grand parti du Gabon». «Nous l’avons créé parce qu’il nous fallait rassembler toutes nos forces pour faire tomber le régime actuel, le régime en place» a-t-il déclaré, soulignant que «l’Union nationale est un parti pour l’alternance, un parti de gouvernement, qui prône le changement au Gabon».
Pour ses ambitions à la tête de cette formation politique, le secrétaire exécutif adjoint sortant prône le rassemblement de toutes les énergies. Il assure que c’est dans l’unité qu’ils pourront effectivement faire de l’Union nationale «ce parti de gouvernement, ce parti d’alternance que nous souhaitons tous».
«Ma vision de l’Union nationale c’est de voir ce parti non pas simplement être un parti d’amis et de copains, ou un parti de famille, non ! Mais, c’est un parti qui va dans le Gabon, dans les villages, dans les cantons, un parti qui prône la formation des élites», a-t-il poursuivi, insistant sur sa volonté de voir les jeunes et les femmes de Mounana, Bakoumba et Moanda être formés pour devenir des élites de demain.
Ses principaux challenges pour ces localités sont la récupération de la mairie de Moanda, de Bakoumba et de Mounana, mais aussi parvenir à faire élire plusieurs conseillers municipaux et députés lors des prochaines élections. «Pour les prochaines élections, pour les listes dans toutes les villes où nous allons présenter des candidats, il faudra plus de jeunes et de femmes. C’est comme cela que nous allons avoir plus d’élites», a dit le gendre de Zacharie Myboto, tout en les encourageant à s’impliquer.
Paul-Marie Gondjout a clos son propos en soulignant que le combat qu’il mène n’est pas orienté contre des personnes. «Nous le menons ensemble pour impulser une nouvelle vision de l’Union nationale que nous voulons voir sur le territoire nationale», a-t-il déclaré devant ses partisans à Moanda.
1 Commentaire
Mon fils Paul Marie Gondjout, même toi tu te mets à rêver ? Pitié! A Ntare Nzame!
Commencez d’abord à rêver de FOUTRE DEHORS TOUT LE CLAN MALODORANT (NAUSÉABOND) DES BONGO-VALENTIN. Après ça ira mieux pour le Gabon. Croyez-moi.