Les organisations de la société civile du Bassin du Congo ont adopté le 27 octobre à la faveur d’une Webinaire régional, leur note de position commune sur la contribution déterminée au niveau régional en prélude à la participation à la 26e Conférence des parties des Nations unies sur les changements climatiques (COP26) à Glasgow, du 1er au 12 novembre 2021.

Les OSC du Bassin du Congo tiennent leur note de position commune pour les assises de la COP26. © D.R.

 

Le Réseau des organisations de la société civile pour une économie verte en Afrique Centrale (Roscevac), la Conférence sur les écosystèmes des forêts denses et humides d’Afrique Centrale (Cefdhac) et les autres OSC d’Afrique Centrale, réunis en visioconférence le 27 octobre, ont exprimé leur profonde inquiétude face à la gravité croissante de la crise climatique et souhaité donner de l’ampleur aux appels internationaux en faveur d’une action climatique concertée et coordonnée.

«L’objectif général de ce webinaire était de présenter et valider la note de position commune de la société civile du Bassin du Congo sur les questions de CDN et de lutte contre les changements climatiques. Cette note position commune a recueilli 520 contributions ou amendements de la part des organisations de la société civile repartis dans les 11 États de la CEEAC», a précisé le président exécutif du Roscevac, Nicaise Moulombi.

Selon les OSC du Bassin du Congo, cette note comprend les messages clés et les recommandations au niveau international et régional de ces organisations. Elle est fondée sur les constatations scientifiques présentées dans les récents rapports du GIEC, plus spécifiquement ceux portant sur les changements climatiques 2021 : les éléments scientifiques, le rapport spécial sur les changements climatiques et terres émergées et le rapport spécial sur les conséquences d’un réchauffement planétaire de 1,5 °C, publié respectivement en 2021, 2020 et 2018.

Ces recommandations concernent la gouvernance et les reformes des contributions nationales déterminées ; notamment la participation des parties prenantes à la révision ; la mise en œuvre et la coordination ; le genre et l’intégration de la femme ; la reconnaissance des droits des femmes, des jeunes, des peuples autochtones et autres groupes vulnérables défavorisés ; l’adaptation et l’atténuation aux changements climatiques ; la mobilisation des financements ; la question système de mesurage, rapportage et vérification ; la réduction des émissions dues à la déforestation et à la dégradation des forêts (REDD+). Elles concernent également les solutions climatiques naturelles et autres initiatives de compensation ; la question des alignements des stratégies de mise en œuvre des CDN et des Objectifs de développement durable (ODD) et les questions liées au transfert de technologies.

Les OSC du Bassin du Congo attendent beaucoup des conclusions de la Cop 26, notamment celles du sommet des Leaders prévu en marge de cette Cop. «La Cop 26 qui s’ouvre à Glasgow le 1er novembre 2021 est de l’urgence nécessitant la proactivité des parties, celle de la mise en œuvre ambitieuse de l’accord de Paris, celle de la solidarité internationale pour la justice climatique. Elle devrait tenir compte des populations les plus vulnérables en leur permettant d’avoir les moyens de réaliser leurs ambitions climatiques. L’accès aux financements, la mise en œuvre de projets d’adaptation, la prise en compte de l’approche genre et droits humains, l’accès aux énergies renouvelables et la sécurité alimentaire sont des points prioritaires pour les populations africaines», a souligné le président de la Cefdhac, Louis Roger Essola Etoa.

 
GR
 

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