Gabon : Archivistes et documentalistes à l’école de l’ADG
L’Association des documentalistes du Gabon (ADG) et l’Unesco ont organisé du 21 au 22 octobre 2021, au siège du bureau régional de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) un atelier de renforcement des capacités des archivistes des structures sanitaires pour une meilleure prise en charge des documents spécifiques aux domaines de la santé et des prestations sociales.
Les gestionnaires des structures documentaires et autres personnels exerçants dans les structures sanitaires et sociales du pays, ont bénéficié du 21 au 22 octobre, d’un renforcement de capacités sur la thématique de la « gestion des archives spécifiques à la santé : cas des fonds d’archives liés à la lutte contre les pandémies telles que la Covid-19 ». Pendant quarante-huit heures, ces participants ont revisité les fondamentaux du système de gestion d’archives dans le secteur de la santé.
Il s’agissait pour l’ADG et l’Unesco de mettre à la disposition de ces hommes et femmes chargés de la gestion du patrimoine document, les éléments du cadre législatif, réglementaire et normatif en matière d’archivage, le rôle de l’archiviste dans une structure sanitaire, la constitution d’un fonds d’archives lié à l’épidémie, la notion des données à caractère personnel : cas du dossier médical.
« Assurer l’accès et la préservation des archives permet de réaliser tout au moins trois principaux objectifs et non des moindres dans une société : favoriser la diffusion du savoir de génération en génération ; renforcer la transparence dans la gouvernance et contribuer au soutien des droits démocratiques des citoyens ; garantir à tout individu la possibilité de chercher, recevoir et répandre les informations et les idées – un droit par ailleurs consacrer à l’article 19 de la Déclaration universelle des droits de l’homme », a déclaré le Consultant, programme sciences humaines et sociales, Stéphane Nze-Nguema
Pour la présidente de l’Association des documentalistes du Gabon, Estelle Obe épouse Zoghessie, lorsque des informations documentaires liées à une pandémie telle que le Covid-19 sont bien gérées, elles participent à l’atteinte des objectifs d’un plan de riposte que le gouvernement met en œuvre face à la crise sanitaire. « La mémoire ne se constitue pas après l’événement, c’est lorsque celui-ci se déroule qu’il faut y penser », a-t-elle souligné, en guise de recommandation.
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