Devenue une des principales causes du peu d’efficacité de l’institution municipale sur le terrain, la gestion des effectifs pléthoriques devra enfin connaître une amélioration d’ici au mois de décembre prochain, grâce notamment aux assises de la Commission administrative paritaire ouvertes vendredi 22 octobre à l’Hôtel de Ville de Libreville, 16 ans après les précédents travaux du même genre.

Christine Mba Ndutume Mihindou a décidé de s’attaquer à la problématique des effectifs à la mairie de Libreville. © D.R.

 

On y est enfin ! Si ses prédécesseurs au nombre desquels l’actuelle Première ministre Rose Christiane Ossouka Raponda avaient semblé éviter de se confronter à cette épineuse question pourtant à l’origine du peu d’efficacité de l’institution municipale sur le terrain de salubrité de la ville par exemple, Christine Mba Ndutume Mihindou a décidé de s’attaquer à la problématique des effectifs à la mairie de Libreville. Depuis vendredi dernier, des travaux visant à faire un point précis sur le nombre d’agents et la situation administrative de chacun ont lieu à l’Hôtel de Ville dans le cadre des assises de la Commission administrative paritaire.

Placées sous la supervision du 3e adjoint au maire en charge des questions administratives et du secrétaire général de la commune de Libreville, ces assises sont organisées 16 ans après les précédentes, alors que l’effectif au sein de cette institution municipale n’a pas cessé de gonfler ces trois dernières années, au point de dépasser les 3000 agents, à en croire le dernier compte effectué peu après l’éviction de Léandre Nzué aujourd’hui incarcéré à la prison centrale de Libreville.

Convaincue que ces travaux censés s’achever en décembre prochain sont plus que nécessaires dans le contexte de crise actuelle, l’édile de la capitale du Gabon soutient que ceux-ci permettront «de régulariser les situations administratives des agents, notamment les reclassements, les engagements, les départs à la retraite, etc. À terme, nous visons une meilleure gestion de nos effectifs en nous assurant de contrôler la masse salariale».

 
GR
 

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