Le Fonds gabonais d’investissements stratégique (FGIS) a annoncé, le 22 septembre à Libreville, son intention de réaliser de nouveaux investissements à l’étranger afin de diversifier son portefeuille et augmenter ses rendements. Un projet qui sera étudié en 2022.

Dès 2022, le FGIS va étudier la possibilité d’investir à l’étranger. © D.R.

 

Après s’être concentré sur les investissements nationaux au cours des trois dernières années, le Fonds gabonais d’investissements stratégique (FGIS) souhaite explorer de nouveaux horizons. La structure dirigée par Akim Daouda souhaite réaliser de nouveaux investissements à l’étranger afin de diversifier son portefeuille et augmenter ses rendements.

«C’est quelque chose que nous examinerons à partir de la fin de 2022, une fois que nous aurons déjà clôturé tous nos investissements dans les infrastructures», a déclaré le directeur du FGIS, le 22 septembre à Libreville, lors de la signature de la convention entre l’État gabonais et le Consortium Gabon Power Compagny/Wärtsilä, pour la conception, le financement et l’exploitation de la centrale thermique à gaz d’Owendo.

Akim Daouda n’a cependant pas donné de détails sur les marchés visés. Créé en 2012 pour investir au Gabon les revenus excédentaires du pétrole, le FGIS intervient dans trois secteurs stratégiques : financement des infrastructures, accompagnement des PME et soutien aux secteurs sociaux. Le fonds gère actuellement une enveloppe de plus de 1058 milliards de francs CFA. Environ les 4/5 de ce montant sont investis dans des projets d’infrastructures, développement foncier et autres, le reste étant injecté au Nigeria, Côte d’Ivoire et Togo.

 
GR
 

0 commentaire

Soyez le premier à commenter.

Poster un commentaire