Depuis lundi 13 septembre, plus aucun accès au commandement en chef de la gendarmerie nationale à Libreville n’est possible sans que les usagers ne donnent la preuve qu’ils sont soit vaccinés contre le coronavirus, soit en possession d’un test PCR négatif à la maladie. La décision du Général Yves Barassouaga a des allures d’injonction adressée aux gendarmes.

L’accès «pour tous les personnels militaires et civils» au commandement en chef de la gendarmerie nationale. © GENA-Gabon

 

Si la vaccination contre le coronavirus ciblait jusque-là les personnes volontaires parmi lesquelles les plus âgées et celles atteintes de comorbidités, l’opération lancée près de six mois plus tôt semble se transformer peu à peu en une obligation dans certains corps de métier. Ce sera bientôt le cas chez les gendarmes à ce qu’il semble.

Dans une note, lundi, le Général Yves Barassouaga a commencé par conditionner l’accès de toute personne au commandement en chef de la gendarmerie nationale, à Libreville. Désormais, l’accès à ce lieu, «pour tous les personnels militaires et civils» ne sera possible qu’à la présentation d’un test PCR à jour ou du carnet de vaccination. Le patron de la gendarmerie nationale entend lutter contre la pandémie dans ses corps. Il n’est pas le seul. Ces dernières semaines des responsables d’entreprises et même des ministres à l’instar de celui de la Santé ont très fortement suggéré aux personnels de se faire vacciner contre le Covid-19 pour briser la chaîne de transmission du virus.

En juillet et en août derniers, le ministre de la Défense nationale n’avait déjà pas manqué de rappeler aux militaires la nécessité de se faire vacciner. D’autant qu’en mai, ils avaient reçu de la part de leurs homologues chinois un don de 100 000 doses du vaccin Sinopharm. Mais depuis, comme les personnels de santé, cités parmi les cibles prioritaires de la campagne nationale lancée en mars 2021, les militaires comptent peu parmi les volontaires.

 
GR
 

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