À quelques jours de la tenue à N’Djamena au Tchad du Concours international «Génies en herbe Ohada» (CIGHO), la participation des trois candidats du Gabon est compromise en raison du désintérêt du gouvernement qui n’a pas daigné mettre à leur disposition des financements pour leur voyage et leur hébergement. Le barreau du Gabon, l’Association des jeunes avocats du Gabon ou l’ambassade de France qui comptaient parmi les partenaires techniques ne semblent pas non plus intéressés.

Reine Flora Ndonga Louhou, Marie Claude Abe’e Mezui et Guy Jehut Ntolo Ondo, les trois candidats censés représenter le Gabon à la 12e édition du CIGHO, au Tchad. © D.R.

 

Reine Flora Ndonga Louhou, Marie Claude Abe’e Mezui et Guy Jehut Ntolo Ondo, les trois candidats censés représenter le Gabon à la 12e édition du Concours international «Génies en herbe Ohada» (CIGHO) risquent de ne pas y prendre part. Moins d’une semaine avant la tenue de cette compétition prévue du 13 au 19 septembre 2021 à N’Djamena au Tchad, ils ne sont pas parvenus à récolter assez de fonds pour leur voyage.

Si le gouvernement gabonais était intervenu pour les deux précédentes éditions auxquelles le pays a participé, il ne semble plus intéressé, préférant sans doute se concentrer sur des dossiers visiblement plus importants. Approché pour lui faire part de leur préoccupation, le ministère de l’Enseignement supérieur a adressé une fin de non-recevoir aux trois candidats. Le silence du ministère de la Justice en dit tout aussi long.

Mieux, faisant jadis partie des partenaires techniques, ni le barreau du Gabon ni l’Association des jeunes avocats du Gabon et encore moins l’ambassade de France au Gabon et le bureau local de l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF) ne se sont également montrés intéressés par la situation des candidats du Gabon.

Membre du comité du Concours national «Génies en herbe Ohada», Maimouna Abdul Kadir a lancé ce jeudi 9 septembre 2021, un appel au secours «à l’endroit de toute personne physique ou morale souhaitant participer à la mobilisation des fonds nécessaires afin d’accompagner ces brillants étudiants prêts à ce carrefour international du savoir». À seulement quatre jours de ce concours d’éloquence, espérons que les son cri soit entendu.

 
GR
 

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