Le Document de cadrage macroéconomique et budgétaire 2022-2024 rapporte que le Gabon a signé, en juin dernier, 12 contrats de gré à gré avec des investisseurs pour l’attribution de blocs pétroliers. L’identité des attributaires n’a cependant pas été révélée.

De nouveaux opérateurs vont investir l’offshore au Gabon. © D.R.

 

En attendant les résultats de la campagne de soumission au 12e appel d’offres pour l’attribution des permis d’exploration pétrolière en eaux peu profondes et profondes, le Gabon ne reste pas les bras croisés. Selon le Document de cadrage macroéconomique et budgétaire 2022-2024, le pays a signé 12 contrats de gré à gré avec des investisseurs en juin dernier.

«En plus des blocs identifiés dans le cadre du 12e appel d’offres, plusieurs blocs libres sont actuellement attribués aux investisseurs par le processus de gré à gré. La mise en œuvre de ce processus a permis la signature, à ce jour, de douze (12) contrats de partage de production, dont huit (8) contrats d’exploration et de partage de production et quatre (4) contrats d’exploitation et de partage de production», peut-on lire dans le document.

Si l’identité des attributaires n’a pas encore été révélée, l’on se souvient qu’en mai dernier, 24 sociétés avaient déjà manifesté leur intérêt au ministère du Pétrole, dont 18 pour des blocs en offshore peu profond et 6 en offshore profond et ultra profond. Le ministre du Pétrole avait démarré la campagne de promotion des blocs pétroliers en Afrique du Sud avant de se rendre à Londres, États-Unis, Brésil, Inde, Chine, Russie, Singapour et Guinée équatoriale. Les contrats de gré à gré pourraient avoir été signés avec des investisseurs de ces pays.

 
GR
 

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