Après 10 ans d’attente, le centre médical de Mékambo dans la province de l’Ogooué-Ivindo s’ouvre aux patients. Visitant la structure le 31 août, la ministre de la Santé accompagné de sa collègue des Affaires sociales a annoncé l’ouverture partielle de cette structure, qui passe de centre de santé à l’hôpital de campagne.

Le ministre de la Santé et sa suite lors de la visite du nouvel hôpital. © D.R.

 

Le ministre de la Santé qu’accompagnait sa collègue des Affaires sociales, originaire de la contrée, a inauguré le Centre de santé de Mékambo, dans la province de l’Ogooué-Ivindo, dont la livraison était attendue depuis une décennie. «C’est un hôpital qui a été construit il y a 10 ans et équipé. Le gouvernement ne comprend pas pourquoi cet hôpital reste fermé», a déclaré Guy-Patrick Obiang. Il a assuré que la structure a la capacité d’être ouverte. «Ce sera d’abord une ouverture partielle parce qu’il y a plusieurs petites déformations qui ont été faites par l’entrepreneur qui a construit cet hôpital, que nous avons interpellé également pour pouvoir ajuster, parce que c’est un marché de l’Etat», a expliqué le ministre de la Santé.

Quelques installations du nouvel hôpital. © D.R.

Si la structure est composée de 5 grands bâtiments censés abriter la maternité, la pédiatrie, la radiologie, la médecine interne, la morgue, la pharmacie et l’administration ; le bâtiment principal devrait être exploité dans un premier temps pour l’accueil, les consultations, les urgences et les hospitalisations. Dès le 6 septembre, ils seront occupés par le personnel médical local à qui s’ajouteront, selon certaines sources, deux médecins cubains et deux sages-femmes. Le chirurgien de Makokou, capitale de la province de l’Ogooué-Ivindo, sera sollicité en cas de besoin pour des interventions chirurgicales. «Dans la carte sanitaire de notre pays, Mékambo va évoluer d’un centre médical à un hôpital de campagne», a informé Guy-Patrick Obiang. «Laissez donc vos vieilles habitudes de l’ancien hôpital comme prendre de l’argent indu aux malades, détourner du matériel et des médicaments, aller acheter des médicaments au Congo pour venir les vendre aux malades», a-t-il exhorté.

Ce changement de statut, a fait savoir le ministre de las Santé, répond à l’opérationnalisation des départements sanitaires inscrits dans la feuille de route du Plan d’accélération de la transformation (PAT). «Le ministre nous a instruit de transférer les services de l’ancien hôpital à la nouvelle structure et je vais m’atteler à faire exactement respecter ces instructions», a déclaré le responsable de l’hôpital. A en croire Elvis Nguimbi, le département sanitaire de la Zadié est un lieu endémique où le paludisme sévit beaucoup. La mise en service de ce nouvel hôpital qui disposerait d’équipements modernes, permettra selon lui une meilleure prise en charge des cas de palu et d’autres pathologies.

 
GR
 

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