Incident d’Okondja : Guy Nzouba Ndama dénonce une pratique abjecte
Le président du parti de l’opposition Les Démocrates, Guy Nzouba Ndama, s’est indigné de ce qui s’est produit le 23 août à Okondja, où des jeunes survoltés ont tenté de perturber les rencontres d’Alexandre Barro Chambrier avec les populations de cette localité de la province du Haut-Ogooué.
Le difficile dimanche 23 août du président du Rassemblement pour la patrie et la modernité et sa suite à Okandja, dans la province du Haut-Ogooué, longtemps présenté comme un fief du Parti démocratique gabonais (PDG) ne saurait être banalisé. Cet écart demeure inadmissible et «doit être dénoncé et condamné par l’ensemble des acteurs politiques de notre pays, estime le président du parti de l’opposition «Les Démocrates».
Pour Guy Nzouba Ndama, le gouvernement se doit d’intervenir et de veiller à ce que ce genre de situation ne puisse pas se reproduire, car déclare-t-il, «Il ne saurait exister des zones interdites à une catégorie d’acteurs. Le Gabon est un et indivisible». Un avis partagé par le membre du bureau politique du PDG, Mathias Otounga Ossibadjouo, bien qu’il soit indexé à tort ou à raison comme étant l’instigateur de cette surchauffe.
«Tout Gabonais étant libre de circuler sur toute l’étendue du territoire national quand et comme il le souhaite, je ne cautionnerais pas pareils agissements rétrogrades. Du reste, la visite d’un quelconque leader d’un parti reconnu à Okondja est un acte républicain qui, à mon avis, n’enlève rien à l’ancrage du département au PDG. A fortiori, ceci ne nécessite aucune effusion de violence», a estimé le ministre de la Décentralisation.
Si les voix s’accordent pour condamner cet incident du 23 août à Okondja, certains observateurs de la vie politique gabonaise estiment que cet acte n’est pas isolé. Il ne serait que le lancement d’un vaste plan d’intimidation et d’agression pour réduire au silence des opposants dans la perspective des échéances électorales de 2023.
0 commentaire
Soyez le premier à commenter.