Covid-19 : Pour la levée des restrictions Ali Bongo veut 60% de vaccinés au Gabon
S’adressant à la Nation gabonaise, le 16 août, dans le cadre des festivités du 61e anniversaire de l’indépendance du Gabon, le président Ali Bongo est notamment revenu sur la crise sanitaire du Covid-19, à l’origine de nombreuses restrictions dans le pays. Pour le chef de l’Etat, la vaccination est «le seul moyen réellement efficace de freiner la propagation du virus». Invitant la population à se faire vacciner, il a laissé entendre qu’il faut atteindre le chiffre de 60% des populations vaccinées avant d’envisager une levée totale des mesures de précaution liées à cette pandémie.
Au lendemain de la mise en garde du ministre de l’Intérieur contre le non-respect des mesures barrières et de sa descente sur le terrain au cours de laquelle des personnes réfractaires au couvre-feu ont été arrêtées, le président de la République, dans son discours à la Nation, le 16 août, consacré à la célébration de la 61e fête de l’indépendance du Gabon, a particulièrement invité les Gabonais à se faire vacciner. Ali Bongo Ondimba a conditionné, par la vaccination de 60% de la population la levée des mesures restrictives.
Surfant sur l’onde des nouveaux variants «plus contagieux», découverts dans d’autres pays et sur la crainte d’une troisième vague, le chef de l’Etat à laissé entendre que «faire preuve de civisme, c’est aussi se faire vacciner». «La vaccination étant le seul moyen réellement efficace de freiner la propagation du virus», a-t-il insisté. Le président de la République fait également savoir qu’«aujourd’hui, nous disposons de plusieurs centaines de milliers de vaccins prêts à être administrés. Or, à ce jour, seuls 71 000 d’entre vous se sont fait vacciner». «C’est encourageant mais encore nettement insuffisant», a-t-il fait remarquer, ajoutant qu’«il nous faut atteindre le chiffre de 60% de la population vaccinée afin d’envisager une levée totale des mesures de précaution liées à la Covid-19».
Ali Bongo relève que se faire vacciner, outre le fait qu’il protège et protège les autres, contribue à préserver l’économie nationale. «Une économie qui supporterait difficilement de nouvelles mesures contraignantes, tel le confinement, que nous devons à tout prix éviter», reconnait-il. In fine, même si la vaccination n’est pas encore obligatoire sur le territoire national et que les signaux indiquent depuis quelques temps une tendance baissière, tout porte à croire que les efforts et mécanismes mis en place, de plus en plus contraignants, visent à pousser les Gabonais, dans l’ensemble, à se vacciner. Ce qui, pour le chef de l’Etat serait «un acte civique et patriotique».
Un petit calcul rapide laisse percevoir que, sur une population estimée à 2.000.000 d’habitants, il faudra atteindre la barre des 1.200.000 personnes pour espérer une levée des restrictions des libertés imposées depuis la survenue du Covid-19 au Gabon, il y a 18 mois. «Du chantage» ont ai-aussitôt commenté de nombreux gabonais sur les réseaux sociaux.
2 Commentaires
Vous connaissez quand meme la population TOTALE du PAYS??????
Dans les pays des autres ,on sait que les vaccinés un plus de charge virale que les non vaccinés.
Dans les pays des autres, on sait que le vaccin covid ne protège pas des formes graves et que la baisse des cas graves est du a la baisse de virulence du variant delta.
Dans le pays des autres on sait que le vaccin ne protège pas à plus de 40%.
Dans le.pays des autres, on sait que l’immunité collective est une utopie, même avec 100% des vaccinés.
D’ânes les autres pays on sait que traiter les gens assez tôt sauvé plus de vie que le vaccin.
Dans le pays des autres on sait que si on veut atteindre l’immunité collective,il faut laisser les gens se contaminer car le variant delta est contagieux mais moins nocif.
On sait que le palu tue plus que le covid aujourd’hui et que l’on devrait donc concentrer nos efforts sur nos soucis locaux.