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12 000 milliards sur 5 ans pour développer les infrastructures
Le président gabonais, Ali Bongo Ondimba, a annoncé lors des travaux du 4e Conseil d’orientation de l’Agence nationale des grands travaux (ANGT), la mise en place d’un plan national de développement des infrastructures durant la période 2012 – 2016 pour un coût global de 12 000 milliards de FCFA.
Les nouvelles orientations arrêtées par le Conseil d’orientation de l’ANGT visent l’intensification sur l’ensemble du territoire national du plan national d’infrastructures à multiples volets. 144 projets qui avaient été identifiés par les populations ont ainsi été approuvés par le Conseil.
Outre la réalisation des infrastructures décentralisées sur l’ensemble du territoire. L’accent sera mis sur les priorités de base (éducation, logement, santé, eau, infrastructures routières), avec 215 km à réaliser sur un programme de 250 km pour un montant de 93 milliards de FCFA. Pour y parvenir, l’État a décidé de mobiliser 12.000 milliards de francs CFA à investis durant les cinq prochaines années. Les origines de cette somme n’ont cependant pas été livrées.
«Ce sont environ 12 000 milliards de FCFA d’investissements à mobiliser et à injecter dans les 5 prochaines années si nous voulons que le Gabon s’engage sur la rampe de l’émergence», a déclaré le numéro un gabonais. «2012 sera dans ce cadre une période charnière de préparation et de lancement», a-t-il dit en évoquant le plan national de développement des infrastructures (2012-2016).
«Angondjé en sera le premier prototype et l’illustration de nos ambitions pour nos populations, afin de rattraper et de résorber la demande de logements, et de nous projeter dans des espaces et cadres de vie modernes, sécurisés et conformes à notre vision», a souligné le Chef de l’État.
L’Agence nationale des grands travaux soutient l’État gabonais dans la planification et l’identification des grands projets d’infrastructures considérés comme prioritaires par le gouvernement, notamment dans les secteurs des transports, de l’habitat, des installations publiques, du tourisme, de l’énergie, de l’éducation, de la santé, des ports et autres infrastructures majeures. Elle exécute des projets à valeur ajoutée, de parachever les projets existants et de réaliser de nouveaux projets dans les délais et avec le budget convenu.
4 Commentaires
Arrêtons le cinéma. D’abord de 2012 à 3016 ça fait et fera toujours quatre ans et non cinq. Tous les élèves du CMI ayant appris les intervalles le savent. Ensuite, 3000 Milliards pars an dans un pays comme le Gabon ? Bonjour les dégâts, la surchauffe économique et l’inflation. On a affaire à des gens qui parlent trop de choses qu’ils maîtrisent très peu. Ali Bongo peut-il nous dire pourquoi le Koweit crée des fonds souverains et investit ailleurs au lieu de déverser tut son argent chez lui . Croit-il qu’un humain peut manger un boeuf entier parce qu’il en dispose ? Pauvre Gabon que l’on couvre chaque jour de ridicule par des propos farfelus, extravagants et irréfléchis…
Guy arrête un peu de raconter n’importe quoi ? Si tu compte en terme d’années ça fait bien 5 ans. L’année 2012,2013,2014,2015 et 2016. Donc avant de raconter n’importe quoi, il faut DAB réfléchir. Le problème c’est de savoir, d’où il va sortir cette 12.000 milliards de FCFA.
Le budget de l’état est de 2000 milliards / an, la question est de savoir comment compte t-il financer les 12000 milliards ?
1. Va t-il endetter le Gabon ?
2. A t-il des fonds bloqués dans des comptes ?
3. A-t-il hypothéquer les réserves minières (Fer, pétrole, bois..) du 30 ans ?
Le Chef de l’état doit nous présenter le plan de financement des 12000 milliards, parce que sommes fatigués de rembourser des prêts dont on ne voit jamais les résultats sur le terrain.
Une fois de plus ces fameux 12000 milliards vont être gérés par l’ANGT dont on ne sait pas le statut juridique et surtout les compétences des membres qui la compose, nous avons pour preuve la qualité des travaux réalisés sur la fameuse route dénommée « la route Présidentielle » à la sablière.
. Non il faut que le chef de l’état fasse confiance aux gabonais(e)s comme nous avons confiance en lui, nous ne pouvons pas toujours laisser des étrangers gérer le pays comme si le Gabon était privatisé.
Cher frere Rick Eyi, je suppose que le frere Guy Massard voulait ecrire 2016 et non 3016. De plus, rien n’est du « n’importe quoi » dans un debat mais tout appelle a la discussion dans la mesure ou elle est fait dans la base d’une critique positive.
Aussi, comme l’a dit le frere Arsene, « le Chef de l’Etat doit nous présenter le plan de financement des 12000 milliards, parce que sommes fatigués de rembourser des prêts dont on ne voit jamais les résultats sur le terrain. »
Alors, que l’Etat y pense encore une fois de plus… que chaques ministeres tout comme le President lui meme fassent des comptes rendus a la nation des budgets ou investissements entrepris de gauche a droite… Emergence, emergence… tres doux a l’oreille. Ne nous cachons pas derriere ce mot pour faire vivre aux Gabonais (es) un reve qui ne se realisera jamais. Nous croyons a l’EMRGENCE de notre pays, alors que nos dirigeants mettent de la positivite dans cette croyance…
N’oublions jamais la phrase du feu Omar lors de c derniers jours: « DIEU NE NOUS A PAS DONNE LE DROIT DE FAIRE DU GABON CE QUE NOUS SOMMES ENTRAIN DE FAIRE, DIEU DANS LES CIEUX IL NOUS REGARDE ET LE JOUR VIENDRA OU IL NOUS JUGERA… »