Paru ce lundi 9 août, le premier volet du 6e rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) est jugé «très alarmant» par le président de la République qui invite une nouvelle fois ses homologues, en particulier ceux des pays industrialisés, à prendre des décisions fortes lors de la COP26 prévue en novembre prochain à Glasgow, en Écosse. Il craint des conséquences fâcheuses pour l’Afrique.

Ali Bongo juge «très alarmant» le 6e rapport du GIEC. © Com présidentielle

 

Le premier des quatre volets du rapport du GIEC, dont la rédaction a débuté en 2017-2018, a été publié dans la journée du lundi 9 août 2021. L’année prochaine suivront ceux axés sur «Les conséquences, adaptation et vulnérabilité» et «L’atténuation des changements climatiques avant «Le rapport de synthèse». Mais pour ce premier document qui se rapporte essentiellement aux bases scientifiques (physiques) du climat, Ali Bongo le juge déjà «très alarmant». D’autant qu’en substance, celui-ci établit clairement que toutes les régions du monde subissent déjà les effets du changement climatique, et l’activité humaine en est la principale cause.

Aussi, le président de la République pense-t-il que «nous sommes face à un risque d’emballement climatique aux conséquences incalculables pour notre planète et notre humanité». Il craint surtout pour l’Afrique qui, selon lui, «risque d’être frappée de plein fouet».

Seulement, Ali Bongo pense également qu’«il y a un espoir» : la COP26 prévue à Glasgow, en novembre prochain. Si le chef de file des négociateurs africains s’engage déjà à jouer son rôle lors de cette rencontre, il invite les dirigeants du monde à «un sursaut». Cette Conférence, lance-t-il, «doit nous permettre, à nous États, d’adopter des mesures inédites et vigoureuses».

 
GR
 

2 Commentaires

  1. UDFR dit :

    dixit Ali Bongo:  » nous États, d’adopter des mesures inédites et vigoureuses».

    lesquelles par exemple ????

  2. Lavue dit :

    Comment imaginer que la voix isolée des subalternes puissent être entendue dans un forum mondial de la taille de la COP26. Les Africains n’ont jamais su être sérieux. Chaque petit Chef d’Etat Africain croit que la petite parcelle de territoire qui lui a été confiée pour administrer compte dans le concert des nations. C’est ridicule. Il faut être pragmatique, seule la voix des puissants compte. Les Chefs d’Etats Africains, s’ils veulent être crédibles en pareille circonstance doivent afficher une position commune sur ces questions mondiales. Malheureusement ils ne comprennent pas qu’individuellement ils ne représentent rien. La voix du seul Gabon n’a absolument aucune chance d’être prise au sérieux. Ce que pense ALI BONGO c’est à la limite son problème personnel.
    J’aurai aimé qu’on évoque la position de l’Afrique Centrale par exemple pour ne se limiter qu’ à cet espace.
    Vouloir laisser croire que ALI BONGO est apte et suit et peut influencer les dossiers de la taille de la COP26 est un très vilain jeu.

Poster un commentaire