Grâce aux nouveaux équipements qu’elle s’est récemment procurés dans le cadre de lutte contre la criminalité, la police gabonaise qui procède en ce moment à la numérisation du fichier d’identification des personnes interpellées sur le territoire national pourra désormais confondre les auteurs de certains crimes grâce à leurs empreintes prélevées sur les lieux du forfait… comme dans les séries policières américaines.      

Grâce à son nouveau matériel, la police gabonaise pourrait bientôt prélever des empreintes sur le terrain (image d’illustration). © D.R.

 

Sur le plateau de l’émission Face à vous, diffusée sur la télévision Gabon 1ère et ses médias partenaires en début du mois, Lambert-Noël Matha a estimé qu’aujourd’hui, «on ne peut pas envisager  la lutte contre l’insécurité et les différentes formes de criminalité sans disposer de l’outil informatique». Aussi, le gouvernement a-t-il consenti récemment à doter les Forces de police nationale (FPN) d’outils censés leur permettre de mener à bien leur mission. Et l’État n’a, semble-t-il, pas lésiné sur les moyens.

«Nous avons procédé depuis quelques mois à l’informatisation du fichier d’identification des personnes interpellées. Nous venons d’acquérir une salle d’analyse criminelle qui va être opérationnel en septembre prochain», a informé le ministre d’Etat à l’Intérieur.

«Nous avons acquis, en ce qui concerne la police scientifique, une cabine de numérisation pour pouvoir recueillir toutes les traces. L’identification constitue 80% du travail lié à la traque des criminels et 10% sont réservés à la recherche des criminels», a ajouté le membre du gouvernement qui a également annoncé «l’installation des brigades anticriminalité dans les différents commissariats de Libreville». Ces unités devraient progressivement être implantées à l’intérieur du pays, a-t-il promis.

 
GR
 

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