Les organisations non gouvernementales Agos et SOS Prisonniers Gabon ont signé le 29 juillet, un accord de partenariat pour la resocialisation des jeunes orphelins, des enfants de la rue et ceux issus des milieux des neuf provinces du Gabon.

Les ONG Agos et SOS Prisonniers Gabon s’engagent à offrir une seconde chance aux jeunes en situation de vulnérabilité. © SOS Prisonniers Gabon

 

Les ONG Agos et SOS Prisonniers Gabon ont marqué le 29 juillet leur engagement, pour travailler ensemble dans le cadre d’un partenariat de réinsertion sociale des jeunes en situation de vulnérabilité. Cette initiative répond à un besoin pressant. Faute d’occupations, nombre de jeunes ayant déjà passé un séjour en prison finissent par retomber dans les mêmes travers, en posant des actes répréhensibles aux yeux de la loi.

Il s’agira essentiellement pour les deux structures, à travers leur projet baptisé «mégaprogramme de resocialisation des jeunes en danger moral», de recenser ces jeunes, selon des critères bien définis et de leur faire bénéficier d’un encadrement psychologique et d’une formation pratique dans des domaines sollicités par chaque jeune, en vue de faciliter leur insertion sociale et professionnelle.

© SOS Prisonniers Gabon

Selon les clauses de l’accord, SOS Prisonniers Gabon aura la charge de mettre à la disposition de l’ONG Agos une banque de données actualisées sur les jeunes issus du milieu carcéral des neuf provinces du Gabon. «Il n’y qu’en travaillant main dans la main que nous pourrons construire et offrir aux jeunes orphelins de père et de mère, aux enfants de la rue et ceux issus des milieux carcéraux, un cadre matériel et psychologique qui rendra possible leur plein épanouissement au sein de nos sociétés», assurent ces deux organisations. Elles invitent d’autres associations du Gabon, de l’Afrique et du monde entier, comme toute personne de bonne volonté, à venir leur prêter mains forte.

 
GR
 

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