La Fondation Edenlife, à travers son programme «Solidarité pour l’entreprenariat féminin» (Sef), organise depuis ce 19 juillet, des formations pour les 26 porteurs des projets innovants dans l’économie verte.  Une étape cruciale avant la levée de fonds devant permettre la mise en œuvre de ces initiatives.

La présidente d’EdenLife, Christiane Marat-Abyla, à l’ouverture du programme Sef, le 19 juillet 2021, à Libreville. © Gabonreview

 

A travers son programme «Solidarité pour l’entreprenariat féminin» (Sef), la Fondation Edenlife entend participer à l’épanouissement des filles-mères, des femmes, mais surtout des mères monoparentales ayant des projets innovants dans le domaine de l’économie verte. Dans cette perspective, à la suite de l’appel à candidature et de la soumission d’une quarantaine de projets ; les porteurs des 26 projets retenus participent depuis ce 19 juillet, à une formation pour mieux élaborer leur mise en œuvre.

Pour la présidente de cette organisation, Christiane Marat-Abyla, le programme Sef vise, dans sa première édition, à accompagner les projets d’une cinquantaine de femmes, réparties sur l’ensemble du territoire et axés sur l’économie verte. Autrement dit, «des projets qui entraineront une amélioration du bien-être de ces familles tout en réduisant d’une manière significative les impacts environnementaux et la pénurie des ressources».

Au début de l’aventure, Edenlife, organisme à but non lucratif, accompagnait les femmes démunies. «Jusqu’à présent, nous œuvrons dans la reconstruction des maisons des femmes qui ont été sinistrées. Ensuite, on s’est rendu compte qu’après avoir reconstruit ces maisons, elles se retrouvaient toujours dans les mêmes difficultés parce qu’elles n’ont pas d’activités génératrices de revenus (AGR). C’est dans ce sens que le programme Sef a été créé et nous pensons qu’avant tout financement, la formation est importante».

Appel aux hommes élevés par des femmes

© Gabonreview

L’accent a été mis sur tous les projets tournant autour de l’économie verte. C’est-à-dire, souligne Marat-Abyla, «des projets qui permettent d’améliorer leur bien-être, celui de leur famille tout en respectant l’environnement. Nous visons par cela, l’élevage, l’agriculture, la pisciculture, l’alimentation bio, le cosmétique bio. Des thématiques abordées lors de la première partie de ce séminaire».

La deuxième étape du programme consiste en l’appel à parrainage. «Nous appelons tous les Gabonais, sensibles à cette cause, à venir soutenir ces projets. Nous voulons susciter un élan de solidarité pour tous les Gabonais, mais également pour l’administration et toutes les entreprises qui œuvrent dans l’amélioration des conditions de vie de la femme gabonaise», a indiqué la fondatrice d’Ebenlife qui invite par ailleurs les «les hommes qui ont été élevés par des femmes» à s’investir dans ce projet.

Pour la première partie de cette formation devant s’étendre sur une année, la fondatrice des Petits pots de l’Ogooué, Jessica Allogho, et le jeune pisciculteur, Prince Evouna, ont présenté chacun dans son domaine les axes pouvant aider à réussir et à développer une activité.

 
GR
 

0 commentaire

Soyez le premier à commenter.

Poster un commentaire