Compte tenu de la période des vacances dans les secteurs Education et Enseignement supérieur, Dynamique unitaire (DU) a décidé  de suspendre son mouvement d’humeur. Après 2 semaines de grève, DU fustige le mépris du Premier ministre Rose Christiane Ossouka Raponda et dit lui fixer rendez-vous à la rentrée prochaine.

Rose Christiane Ossouka Raponda pourrait essuyer une grève générale si elle est toujours Premier ministre à la rentrée 2021-2022. © D.R.

 

En grève depuis le 14 juin, la confédération syndicale Dynamique unitaire (DU) réunie en Assemblée générale (AG) le 26 juin, a dit fustiger le mépris affiché par les dirigeants du pays. Selon président de DU, il s’agit particulièrement du Premier ministre Rose Christiane Ossouka Raponda qui n’aurait pas jugé utile de répondre au préavis de grève déposé par cette confédération syndicale ni de répondre au mouvement de grève qui a duré deux semaines. «L’Assemblée s’est adressée au Premier ministre qui a méprisé les travailleurs et ce n’est pas la première fois», s’est offusqué le président de DU.

Jean Rémy Yama et les siens lors de l’AG du 26 juin. © D.R.

«Nous avons pris bonne note et on lui fixe rendez-vous, si elle est toujours là, à la rentrée prochaine», a poursuivi Jean Rémy Yama. Le syndicaliste qui a sans doute la dent dure compte avec les siens faire plier le gouvernement pour obtenir de lui dans quelques mois, la régularisation de toutes les situations administratives des agents publics bloquées depuis plus de 5 ans.

Certain de sa démarche, DU table sur janvier 2022 pour avoir gain de cause mais en attendant, au cours de son AG, la confédération syndicale a annoncé la suspension de son mouvement de grève  qui a duré 2 semaines. «Nous sommes à moitié satisfaits et compte-tenu de la période actuelle, période de pré-vacances, surtout à l’Enseignement supérieur et à l’Education nationale, l’assemblée a jugé bon de suspendre le mouvement de grève pendant cette période de vacance», a fait savoir Jean Rémy Yama.

«Le rendez-vous a été donné à la rentrée prochaine» a-t-il insisté, soulignant que cette AG avait pour but de statuer sur le mouvement de grève. Cette satisfaction à moitié s’explique par le fait que, a dit Jean Rémy Yama, certains piliers de l’administration gabonaise aient réagi. Notamment,  le pilier administration centrale (Fonction publique) qui a réagi favorablement, le pilier Education nationale qui a réagi de façon mitigée «parce que les cours s’étaient achevés», le pilier Enseignement supérieur qui a réagi favorablement,  auxquels s’ajoute l’avancement constaté dans le pilier Santé.

 
GR
 

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