Prison centrale de Libreville : Le président du SPG interdit de visites
Le président de l’association SOS prisonniers Gabon (SPG) est désormais interdit d’accès à la prison centrale de Libreville par l’administration pénitentiaire. Il est reproché au responsable de cette structure d’assistance juridique aux prisonniers et de lutte pour le respect de la dignité humaine, ses nombreuses dénonciations sur les violations des droits humains en milieu carcéral.
Les responsables de la prison centrale de Libreville ont décidé, depuis le 19 juin dernier, d’interdire au président du SPG l’accès à la prison. Selon ce dernier, les multiples sorties de l’association pour dénoncer le traitement dégradant et humiliant de trois femmes incarcérées ; l’affaire des 18 détenus dont les peines ont expiré, ou déclarés non coupables, maintenus à la maison d’arrêt de la capitale, de même que les violations des droits humains en milieu carcéral, seraient à l’origine de cette décision.
«Pourquoi un tel acharnement ? Qu’est-ce que l’administration pénitentiaire nous reproche concrètement? Depuis quelque temps, nous sommes victimes des persécutions sans cesse de la part de certains responsables de cette administration, notamment du directeur de la prison centrale et de l’Inspecteur général», s’interroge le président du SPG.
L’association a saisi la ministre de la Justice pour solliciter la lever de cette «mesure inique» qui ne repose sur aucune base légale.
2 Commentaires
Ali Bongo en particulier et les pédégistes n’ont aucune humanité en eux et oeivrent depuis toujours pour un Gabon où règnent les ténèbres et l’injustice. Pourquoi une ong qui se bas pour les droits de nos propres concitoyens peut-être attaquée et empêchée de travailler pour le bien du plus grand nombre. En effet même celui qui prend cette décision peut un jour se retrouver incarcéré, la roue tourne. Encore le zèles des altogovéens toujours prêts à rélayer la vie de leurs compatriote au second plan devant leur obsession de voir le pouvoir inique des Bongo durer éternellement. Dieu est juste, un jour ceux quo ne voient pas loin payeront le service qu’ils rendent au diable.
Au lieu de palier à ses manquements graves et de faire des associations des partenaires les responsables préfèrent exclure, bannir, éjecter ceux qui mettent leur nez dans leurs affaires louches…
La prison est un lieu de viols, tortures et extorsions, comment concevoir pour les détenus qu’ils s’amendent quand leurs goêliers sont des brutes malfaisantes et délinquantes ?