Financé par le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA), un atelier de renforcement des capacités des membres des organisations de jeunes en matière de plaidoyer, mobilisation des ressources et partenariat, s’est tenu à Libreville du 8 au 16 juin. Organisé par le Réseau national pour la promotion de la santé reproductive des adolescents et des jeunes en population et développement (Renaps AJ), en collaboration avec l’association Solidarité internationale des femmes (a’soif), l’idée était de former les participants aux techniques de mobilisation des ressources.

Les participants posant avec les officiels à l’issue de l’atelier. © Gabonreview

 

Organisé par le Réseau national pour la promotion de la santé reproductive des adolescents et des jeunes en population et développement (Renaps AJ), en collaboration avec l’association solidarité internationale des femmes (a’soif) et financé par par le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA), un atelier a réuni du 8 au 16 juin à Libreville, 10 associations et ONG.

«L’atelier consistait au plaidoyer, mobilisation des ressources et partenariats pour le renforcement des capacités des ONG au niveau du Gabon» a déclaré Frédérique Ndong, coordonnatrice des relations à l’ONG a’soif. «C’est-à-dire, lorsqu’on va vers un organisme international, il faut savoir comment l’aborder, comment l’approcher et comment présenter un projet viable pour débloquer les moyens nécessaires tant matériels que financiers pour pouvoir mettre en œuvre ledit projet», a-t-elle expliqué.

Moments de l’atelier. © Gabonreview

Soulignant qu’avec la pandémie de Covid-19, toutes les ONG ainsi que tous les membres des ONG ciblées n’ont pas pu participer à l’atelier, elle a indiqué que certains profils ont été privilégiés, «notamment ceux qui sont au-devant dans la mobilisation des ressources». Ceci, dans un contexte où, a-t-elle dit, plusieurs organismes ne savent pas souvent comment s’y prendre en matière de mobilisation de ressources. «Il a été démontré que nos associations au niveau du Gabon ont des manquements. Ce qu’on attend des associations ayant participé, c’est de pouvoir restituer à leurs groupes initiaux comment cela se fait afin de jouir pleinement des moyens mis à disposition par ces organismes», a-t-elle dit.

«C’est une formation qui aurait pu avoir lieu l’année dernière mais lorsque la crise sanitaire s’est déclarée, on a dû reporter l’activité», a pour sa part indiqué la chargée des programmes du UNFPA, bureau du Gabon. «L’UNFPA s’est engagé à renforcer les capacités des associations et ONG des jeunes sur les questions de plaidoyer et mobilisation des ressources. C’est quelque chose qui manque énormément» a-t-elle ajouté, invitant les participants à faire la restitution des travaux. Repartis en deux groupes, ils ont été formés à la technique de brainstorming ; soumis à des travaux pratiques consistant, entre autres, à élaborer des plans de ressources sur différents thèmes ; des exposés et jeux de rôle ; méthode de planification de plaidoyer ; mise en œuvre d’action de plaidoyer.

«Il était question concrètement de comment défendre un projet devant un potentiel partenaire et comment faire en sorte qu’un partenaire puisse nous accompagné. Nous sortons de là bien renforcés, et nous pouvons mener des démarches de plaidoyer et mobilisation de ressources sans trop d’ambiguïté», a témoigné Guy Sostene Mouloungui, un participant. En termes de recommandations, ses pairs ont sollicité du Renaps AJ l’élargissement de la formation à d’autres modules afin de mieux outiller les membres des ONG ; de renforcer les capacités clés et les axer sur les faiblesses des ONG en privilégiant des exercices pratiques qui nécessitent plus de temps.

 
GR
 

0 commentaire

Soyez le premier à commenter.

Poster un commentaire