Lancé le 7 décembre 2019 à Libreville, le projet «renforcement du leadership et de l’engagement politique des femmes au Gabon» du Réseau femme lève-toi (RFLT) a réuni plus d’une centaine de femmes dans la province de l’Ogooué-Maritime tout au long de la semaine écoulé. L’objectif à terme est de favoriser le leadership des femmes aussi bien sur le plan politique, économique que social.

Photo de famille, des participantes au projet de «renforcement du leadership et de l’engagement politique des femmes au Gabon», du Réseau femme lève-toi. © Gabonreview

 

Du 8 au 12 juin 2021, le Réseau Femme Lève-Toi a séjourné dans la province de l’Ogooué-Maritime dans le cadre de la poursuite de la mise en œuvre de son projet «renforcement du leadership et de l’engagement politique des femmes au Gabon», initié en 2019 avec l’appui du Fond des Nations unies pour la démocratie (FNUD).

Dans la capitale économique gabonaise, c’est la salle polyvalente du Conseil départemental de Bendjé qui a accueilli Nathalie Zemo épouse Efoua, présidente du RFLT et ses collaboratrices pendant trois jours pour la tenue des différents ateliers de renforcement de capacités sur le leadership, les activités génératrices de revenu et l’engagement politique des femmes.

Des thématiques qui ont eu le mérite, au regard de la qualité de l’interactivité, de susciter l’engagement des femmes après trois jours de discussions, s’est réjoui la présidente du RFLT. Pour elle, «quand une femme prend trois jours de sa vie pour s’enfermer dans une salle pour échanger sur des sujets aussi importants, c’est pour répondre à un besoin réel. Et, les échanges ont été abordés de façon pratique de sorte que tout le monde puisse en tirer parti et les mettre en pratique dans leurs environnements respectifs».

«Nous attendons les femmes sur deux tableaux», a-t-elle dit. D’abord sur le leadership dans leur foyer. Pour cela, l’oratrice a insisté tout au long de la formation sur «les compétences de vie courante, les valeurs qui sont ces principes sur lesquels une personne fonde sa vie». Rappelant à juste titre que la femme est la première éducatrice dans la culture Bantu, Nathalie Zemo épouse Efoua a indiqué que ce rôle est crucial. D’autant que «nous avons besoin de citoyens accomplis, qui aient des valeurs et des principes positifs pour la nation».

Le deuxième tableau sur lequel nous attendons ces femmes, c’est celui des activités génératrices de revenus. Pour la présidente du RFLT, il est anormal que certains aliments de base comme le manioc notamment continuent d’être importés. «Nous espérons avoir donné les déclics et la motivation nécessaires pour que de plus en plus de femmes inactives se disent, malgré nos études supérieures, puisqu’on a pas trouvé d’emploi dans nos domaines, on peut cultiver du manioc et être utile pour la nation. Gagner nos vies dignement ».

Le RFLT a également apporté un message de «soutien» aux femmes qui souhaitent s’engager en politique. Tout en présentant à l’auditoire les réalités auxquelles sont confrontées les femmes «courageuses» qui s’y aventurent. Le même exercice a été réalisé dans la commune d’Omboué. Certaines participantes ont souscrit à l’issue de cette formation à un concours d’AGR subventionné par le FNUD. Des points focaux ont été mis en place dans les deux localités.

 
GR
 

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