Incident supposé à l’aéroport de M’vengue : Akassaga nie en bloc et exige des sanctions

Accusé par le responsable de la section Sûreté et Facilitation de l’aéroport de M’vengué d’avoir «catégoriquement» refusé en mai dernier de se soumettre à l’inspection filtrage, y compris pour ses effets personnels, le 1^er maire adjoint de Libreville nie en bloc et condamne à son tour «une campagne de dénigrement» à son encontre.

Serge William Akassaga Okinda, 1er maire adjoint de Libreville. © Page Facebook personnelle

Alors qu’il devait procéder à l’embarquement pour regagner Libreville après un séjour dans la province du Haut-Ogooué, le 25 mai dernier, Serge-Williams Akassaga Okinda aurait refusé de se soumettre au contrôle habituel effectué par les agents de l’aéroport de M’vengue (Franceville). Un acte jugé dangereux que le responsable de la section Sûreté et Facilitation a tenu à porter à la connaissance de sa hiérarchie. Depuis le 11 juin, le «rapport d’incident» de Joël Bertrand Deckoussoud a abondamment été partagé sur la Toile.

Seulement, réagissant à cette note adressée au délégué de l’Office national de sûreté et de facilitation des aéroports du Gabon (ONSFAG) à M’vengue, le 1^er maire adjoint de Libreville dément et rejette «un rapport au contenu fallacieux». Sur sa page Facebook, l’élu municipal dénonce à son tour «une campagne de dénigrement menée  contre  [sa] personne sur les réseaux  sociaux, pour servir des intérêts divergents de la déontologie, du respect des normes et du droit positif comme prétexté».

Aussi, se disant «profondément indigné», Serge-Williams Akassaga Okinda exige des sanctions particulièrement à l’encontre de l’auteur du rapport, dit-il, «pour laver l’outrage, et in fine rompre avec la mise en  exergue  d’un laxisme  et/ou d’une  porosité  indigeste  à  ce niveau de responsabilité». Il informe par ailleurs avoir saisi le patron de l’ONSFAG, «pour  la restitution des faits et rien que des  faits».

Le «rapport d’incident» contesté par Serge-Williams Akassaga. © D.R.

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