Si l’arrivée de la CNAMGS et quelques efforts visibles dans certains hôpitaux, comme l’Hôpital militaire, sont des avancées certaines pour la santé au Gabon, le problème de la santé publique dans son ensemble est encore trop souvent négligé, abandonné aux bonnes œuvres et le bilan reste désastreux.

Circle of Life - © Keith Mallett

Ce n’est pas chercher querelle aux uns ou aux autres, ou bien alors à tous, que de déplorer l’absence dramatique de politique de santé publique au Gabon. D’abord parce que depuis des dizaines d’années, personne n’a vraiment semblé travailler dessus, du moins de façon efficace, et que le sujet indexe tout le monde et pas seulement les dirigeants actuels, ensuite, et surtout, parce qu’il est incompréhensible que les premiers concernés, les chefs d’entreprise, les responsables de l’administration et plus généralement, tout ceux que pénalise l’absentéisme et le mauvais état sanitaire de leurs ressources humaines, semblent se contenter d’actions ponctuelles, inefficaces et souvent affligeantes d’inutilité.

L’espérance de vie au Gabon est de 63 ans, du moins d’après les chiffres de l’OMS, sachant qu’elle est calculée pour les enfants ayant dépassé l’âge de 5 ans. Elle ne tient donc pas compte de la mortalité infantile qui reste très importante, même si elle se situe dans la moyenne en Afrique. Sans doute le climat équatorial du pays, la présence du paludisme et de nombreux autres parasites, jouent un rôle important dans ce chiffre médiocre. Mais pour tous ceux qui vivent au Gabon, il est évident que les dysfonctionnements des structures de santé, l’absence de volonté forte de la part des dirigeants et, parfois, les choix aberrants d’investissements restent la cause principale du mauvais état sanitaire de la population.

La qualité des soins

Comparativement à ses voisins, le Gabon dispose d’un nombre important de médecins, de pharmacies et de centres de santé. Pourtant, la population est très mal soignée. On meurt au Gabon de maladies qui se soignent, qui pourraient être considérées comme bénignes, et dont la plupart des traitements sont à la fois peu onéreux et pris en charge par diverses structures. Le problème, c’est que pour un médecin compétent et responsable, on en trouve 10 dont le principal souci est de s’enrichir. Les cliniques et cabinets médicaux fleurissent au même rythme que les églises éveillées, parfois équipées de bric et de broc, au personnel sous payé et peu compétent, avec pour seule vocation la vénalité. Les médecins sérieux ne peuvent s’empêcher, par exemple, de conseiller à leur patients les rares laboratoires d’analyses médicales fiables tant les autres sont véreux. Les consultations sont rapides, bâclées et parfois organisées pour faire revenir le patient aussi souvent que possible afin de lui extorquer le plus d’argent possible.

«Il m’arrive de blêmir en lisant l’ordonnance de certains médecins» affirme une pharmacienne de Libreville. «Les médicaments prescrits sont inutiles, souvent même dangereux pour des affections banales et pour lesquelles des médicaments génériques existent et sont très efficaces» continue-t-elle. «Mais le médecin prescrit des antibiotiques forts et à large spectre de façon inutile. Le jour où ce patient en aura réellement besoin, ils seront beaucoup moins efficaces ! A mes yeux, cela veut dire que le praticien n’a pas vraiment cherché la cause réelle de la maladie et qu’il s’est contenté d’appliquer un remède de cheval pour ne pas prendre de risques. (…) Je suis aussi obligée de vérifier si les doses prescrites sont bien celles recommandées par le fabricant. Il m’est souvent arrivé de modifier ce que le médecins avait écrit, simplement parce que cela risquait de présenter un surdosage dangereux.»

Soignée 6 mois durant pour une tuberculose à l’hôpital de Nkembo, une patiente raconte : «Mon médecin m’a envoyé là-bas parce que j’avais du mal à respirer. J’ai dû attendre longtemps avant d’être reçue par le docteur alors que je respirais très mal ! Il a tout de suite annoncé que c’était la tuberculose et m’a fait admettre à l’hôpital. Pendant 6 mois, il venait chaque lundi et me prescrivait le traitement de la semaine, mais rien ne semblait évoluer dans le bon sens. Moi-même je m’inquiétais, parce que toute la semaine, je n’avais affaire qu’à des infirmières, que les lits étaient tellement défoncés que je ne parvenais pas à dormir correctement, que la nourriture était infecte. Heureusement que ma famille m’apportait à manger de temps en temps… Chaque jour, des voisines de lit mouraient. Moi je maigrissais à vu d’œil et les douleurs devenaient de plus en plus insupportables. Mes enfants ont rencontré le médecin après plusieurs semaines d’attente car il n’était pas souvent là, plus préoccupé par ses cliniques dans Libreville. Ils se sont étonnés auprès de lui de la dégradation de mon état de santé et il a consenti a effectuer des examens complémentaires. On s’est alors aperçu que j’avais peut-être un cancer. Il a fallu encore une semaine avant qu’il ne daigne faire la lettre qui a permis à ma fille de m’amener à l’Hôpital des Armées. Là-bas, ils se sont immédiatement aperçus que j’avais un cancer à un stade avancé et non la tuberculose. J’ai enfin été bien reçue, prise en charge et suivie par un vrai médecin compétent. Celui de Nkembo, moi j’appelle ça un charlatan et un assassin. Mon cancer est maintenant trop avancé pour être soigné et je ne sais pas si il aurait pu l’être quand je suis arrivé à Nkembo il y a 6 mois, mais au moins, j’aurais pu vivre ces 6 mois chez moi, avec mes enfants autour de moi, et non dans un dortoir qui ressemble plus à un mouroir qu’à une chambre d’hôpital !»

La prise en charge des malades

Certes, la CNSS et la CNAMGS prennent en charge les frais d’hospitalisation et la plupart des actes médicaux de leurs affiliés. Mais de l’avis des malades ou de ceux qui l’ont été, les conditions de prise en charge sont loin d’être identiques. Si la CNAMGS est plutôt bien perçue par  ceux qui ont du faire appel à cette nouvelle structure, c’est loin d’être le cas pour la CNSS : «Ce sont des incompétents qui nous reçoivent, ou alors ils s’en foutent !» s’énerve un retraité de la fonction publique. «J’ai dû faire 8 bureaux et piquer une énorme colère pour que la CNSS reconnaisse enfin qu’elle devait prendre en charge mes soins hospitaliers. Les premières personnes me trouvaient mille mauvaises raisons pour affirmer que ce n’était pas possible. Certaines ont dit qu’elles devaient faire passer mon dossier par une commission, d’autres que je n’étais pas couvert pour les soins concernés, d’autres que je devais d’abord fournir un devis, ce qui était impossible vu que les médecins n’avaient pas encore procédé aux examens, jusqu’à ce que je pique une crise de nerfs et qu’une dame ait pitié de moi. Elle m’a fait entrer dans son bureau, a passé quelques coups de fils et m’a annoncé qu’il n’y avait pas de problème, que j’avais droit à cette prise en charge. Mais combien avant moi sont repartis mourir chez eux parce qu’on leur avait répondu qu’ils n’avaient droit à rien ?» Et ce témoignage est loin d’être isolé.

Une femme qui vient d’accoucher raconte aussi ses déboires : «Je ne suis pas riche et je ne connais pas grand chose. Comme je suis commerçante au marché, je n’ai pas de couverture sociale. Alors quand j’ai eu ma grossesse, j’ai attendu longtemps avant d’aller voir le gynécologue. J’en étais au 8e mois. Il m’a fait une échographie, m’a dit que c’était une petite fille et que tout allait bien. Mais il m’a aussi conseillé de préparer mon accouchement qui n’allait pas tarder à arriver. C’était mon premier enfant alors je ne savais pas trop quoi faire, d’autant que le père à fui et que ma mère est au village. Une amie m’a conseillé d’aller à l’hôpital général parce que c’était moins cher que les cliniques privées comme celle du gynécologue que j’avais vu. Je suis allée me renseigner et une dame m’a bien reçue. Elle m’a fait remplir quelques papiers, m’a dit qu’il falait prévoir un peu d’argent pour payer les médicaments et préparer la layette. J’ai tout fait et quand j’ai ressenti les premières contractions, j’étais au marché en train de vendre, j’ai pris un taxi avec une amie pour aller à l’hôpital. Là, j’ai dû attendre presque 3 heures avant qu’on s’occupe de moi et qu’on me trouve un lit. Tout s’est bien passé ensuite, mais heureusement. Pendant le temps où j’étais à l’hôpital, j’ai vu plein de parents emmener leur bébé dans des cliniques parce qu’il n’y avait pas assez de place ici, ou que les couveuses étaient en panne, ou encore parce que la maman faisait une hémorragie et qu’il n’y avait pas de médecin disponible à ce moment-là. La prochaine fois, je crois que j’économiserai pour payer la clinique de mon gynécologue ! Ce n’est pas beaucoup plus cher et j’aurais moins peur.»

Un médecin généraliste, exerçant dans le privé, donne aussi sont point de vue : «Avec l’arrivée de la CNAMGS, la qualité du suivi des malades et leur prise en charge se sont sensiblement améliorées. Mais pour le moment, la CNAMGS ne concerne qu’une petite quantité de personnes. Tant qu’elle ne sera pas généralisée à tout le monde, on continuera à vivre avec une médecine à deux vitesses. Trois ne fait, puisqu’au delà d’un certain niveau de ressources, une médecine de luxe s’est mise en place, souvent en collaboration avec des cliniques à l’étranger, et il est clair que les gabonais sont loin d’être égaux devant la maladie. C’est d’ailleurs sur les maladies chroniques, celles qui nécessitent des soins longs et réguliers, comme le diabète, l’hypertension ou les maladies graves comme le cancer et le sida, que c’est le plus sensible. Pour le reste, les petites structures de quartier font un bon travail. Mais on meurt encore trop souvent d’un bobo au doigt au Gabon et ce n’est pas justifié. Nous ne sommes ni un pays miséreux, ni un pays illettré. Nous avons surtout une administration négligente et qui ne se sent pas concernée par la souffrance des gens. Or, entre le médecin et la guérison d’un malade, l’administration tient une place importante.»

La prévention et l’environnement sanitaire

C’est dans ce domaine, indéniablement, que l’État a le plus d’efforts à fournir. Une politique de santé publique efficace, c’est avant tout un gros travail d’information et de prévention. Que ce soit pour le paludisme, l’infection au VIH, les maladies parasitaires, les cancers, celles résultant d’une alimentation déséquilibrée comme l’hypertension, le diabète ou l’obésité, ou encore les véritables plaies sanitaires que sont l’alcoolisme ou le tabagisme, seul l’État est en mesure d’agir efficacement.

L’information est introuvable au Gabon. Aucune structure sérieuse ne fait l’effort de se rapprocher des populations pour les informer des risques sanitaires, exception faite du Sida, et encore, s’agit-il là du travail d’associations et de fondations. Les médecins se sentent peu concernés par la prévention, jamais sensibilisés par l’administration, mais aussi incapables d’agir sur une clientèle pas toujours fidélisée : «Sur 100 patients que je rencontre dans la semaine, à peine 20 d’entre eux sont des personnes que je connais pour les voir régulièrement dans mon cabinet. Les autres viennent un peu au hasard parce qu’ils sont malades, et je ne les reverrais sans doute jamais, ou alors quelques années plus tard» reconnaît le médecin généraliste déjà cité. «C’est sans doute moins vrai pour un spécialiste, mais c’est à notre niveau que la prévention et l’information devrait se faire. Elle ne se fait pas, ou peu, je le regrette, principalement parce que nous ne prenons pas le temps de nous pencher sur le problème. Mais d’un autre côté, nous ne pouvons pas grand-chose si les structures nationales ne font rien pour déclencher le processus. Je ne me vois pas parler à un patient qui vient pour une grippe, du cancer de la prostate et des risques d’AVC que lui feraient prendre une alimentation trop riche en graisse et en alcool ! En général, dans les pays qui travaillent beaucoup sur la prévention, on fournit aux médecins des dépliants sur ces sujets qu’ils laissent dans la salle d’attente, des spots d’information sont diffusés à la télévision, des campagnes de presse sont réalisées, et cela nous permet ensuite de répondre à nos malades lors des consultations parce qu’ils sont déjà sensibilisés par le sujet.  C’est vrai qu’ici, même pour trouver des données chiffrées sur les risques réels encourus par la population et les quelques informations sur le dépistage que nous pourrions proposer, c’est quasi-impossible. Moi, par exemple, je serais bien en difficulté pour vous dire où trouver un nutritionniste à Libreville parce que je n’en connais pas. Pourtant je suis certain qu’il y en a, mais je n’ai jamais eu cette information.»

La lutte contre le Sida est sans doute le meilleur exemple de ce que peut apporter une véritable campagne de prévention. Une étude a été réalisée par la Fondation Sylvia Bongo Ondimba, suite à la dernière grande campagne en date, celle de la «CAN sans sida», début 2012. «64,2 % des gens auraient adopté de nouveaux comportements plus préventifs après la campagne “CAN sans sida”» affirme cette enquête. «S’agissant du dépistage du VIH, bien que 51,9% des personnes interviewées avouent que la «CAN sans sida» les a interpellés sur l’importance du dépistage du VIH, seulement, 30,4% l’ont fait depuis. En revanche 33,8 % des personnes interviewées affirment utiliser plus souvent le préservatif. Les personnes qui reconnaissent ne pas utiliser le préservatif déclarent se protéger par l’abstinence (15,64%) ou par la fidélité (27,37%). 36,9% des personnes interrogées affirment voir la maladie différemment. Les autres ne manifestent pas de résistance particulière aux messages mais déclarent avoir déjà acquis des connaissances sur la maladie, sur les risques de transmission et n’ont donc pas changé ces acquis avec la «CAN sans sida». Il est à noter que seules 1,2% des personnes interrogées considèrent la maladie comme étant mystique et se montre totalement résistante à toute forme de sensibilisation. 63,5 % des personnes interrogées connaissent au moins une personne porteuse du virus. Très majoritairement, 86,9%, la population interrogée considère qu’il faut lutter contre la discrimination que peut subir les malades du sida. Pourtant, 33,5 % affirment qu’elles éviteraient de manger à table avec une personne séropositive. Ce dernier chiffre, indique clairement l’écart qui existe entre la bonne connaissance des moyens de transmission du VIH par la population  et la perception stigmatisante de celle-ci vis-à-vis des personnes vivant avec le VIH.»

Les résultats de l’étude, la seule actuellement disponible au Gabon sur les effets d’une campagne d’information et de sensibilisation, permettent de constater que la campagne «CAN sans sida» a engendré des changements de comportement vis-à-vis du VIH, tant au niveau des comportements individuels qui tendent vers moins de prise de risque, que dans la perception même de la maladie.

Il semble évident que de grandes campagnes de sensibilisation sur l’hygiène de vie, le paludisme, la nutrition, le diabète, le cancer, la tuberculose, l’alcoolisme et tous ces maux qui minent la société gabonaise auraient eux aussi suffisamment d’effet pour sauver des milliers de personnes et permettre au pays d’améliorer sensiblement l’espérance de vie de sa population. Mais il faudrait surtout que ces campagnes ne soient plus le fait d’associations et fondations privées. La santé publique est du ressort de l’État et c’est à lui de prendre ses responsabilité. Lui seul, d’ailleurs, à les moyens de synchroniser de véritables campagnes de sensibilisation et l’adaptation des structures hospitalières permettant de pratiquer des actions de dépistage en grand nombre, et il faut espérer que la CNAMGS, qui y verra sans doute un moyen de faire baisser le coût de prise en charge des maladies lourdes, aura assez d’influence pour qu’on y parvienne un jour.

Dans le même ordre d’idée, c’est l’État, et lui seul, qui pourrait améliorer sensiblement l’hygiène de vie des gabonais, en commençant par leur fournir des villes propres, de l’eau potable en quantité suffisante, en mettant en place de véritables campagnes de désinsectisation afin de faire baisser l’hécatombe paludéenne ou en développant un véritable contrôle sanitaire des denrées alimentaires, vendues dans les boutiques mais aussi dans les rues. Personne ne peut mesurer aujourd’hui combien de gens succombent aux intoxications alimentaires du fait des ruptures de la chaîne du froid pour les produits surgelés, des poulets et poissons grillés alors qu’ils sont impropres à la consommation ou de l’usage d’huile de friture usagée et fortement cancérigène.

C’est pour cela que la première décision du gouvernement, pour parvenir un jour à améliorer la santé publique, devrait être de doter enfin l’administration d’un service des statistiques efficient, équipé et doté d’un budget suffisant. Sans chiffres, sans idée de ce qui tue les gabonais et de ce qui les rend malades, aucune décision intelligente ne peut être prise. De là à dire que ce qui a été fait jusqu’à ce jour était absurde et infondé, il n’y a qu’un pas que nous franchirons allègrement !

 
GR
 

27 Commentaires

  1. moi makaya dit :

    l’espérance de vie au Gabon est de 63 ans et à partir de 5 ans, la vie de son enfant peut être calculé.
    en effet, au regard de ses chiffres, il est clair que la population est en danger et cela signifie que plus de la moitié de la population à moins de 25 ans à cause du taux élevé de mortalité des plus âgés due justement au non suivi des maladis ou simplement parce qu’ils n’en on pas les moyens. les gabonais ont développer un sens aigu des pratiques ancestrales, d’autres parleront de maraboutismes, d’autres de Nganga et j’en passe ne sagissant pas ici d’en faire un débat, au point où la refférence pour guérir une maladie suspecte (dont l’origine est inconnu des concernés, mais qui peut s’agir d’un cancer par exemple, le cas de la femme de Nkembo), est au NOIR à cause de la non prise en charge de la santé public jugé trop négligeante et de la santé privée jugé trop chère.
    au état unis, obama a pu voté la couverture santé accessible à tous les américain dans un pays dont l’accès au soins est le plus cher au monde. d’aucuns diront que les états unis sont un pays riche il en va de soie, mais le Gabon proportionnellement à sa faible population et les moyens dont il dispose peut le faire, hélas on a à « déplorer l’absence dramatique de politique de santé publique au Gabon ».
    comment peut-on comprendre que les Gabonais arrivent à se méfier de tous ce qui est public alors que c’est sensé être à leur avantage puisque le contribuable c’est l’état. qui nous a inculqué l’indifférence et la non compétence dans nos administrations publiques et santé publiques? tous ça parce que le poste d’un fonctionnaire est garantie à vie et tous cela commence à la faculté ou l’on apprend premièrement pour avoir un salaire et ensuite on essai de s’interesser à l’éthique et la déontologie pour certains. le résultats est le même, la plupart des fonctionnaires sont des incapables et s’organisent en famille pour bénéficier au maximum du cadre que leur offre le secteur. une infirmière sait ce qu’il faut faire dans l’immédiat pour porter asistance à un parent, ou un directeur d’école sait comment il faut incérer l’enfant d’une connaissance retardataire à l’inscription dans une salle de classe ou l’on s’assoit déjà à 3 dans un table banc qui est fait pour deux personnes. bref rien ne va plus.
    nos dirigeants sont responsables parce que ce sont les premiers hommes d’affaires du pays alors qu’un membre du gouvernement de peut disposer que du revenu due à son salaire et rien d’autres. les médécins ont bien compris la politique gouvernementale et tire cela à leur profit parce qu’ils savent que ceux qui sont en haut ne se soignent pas au Gabon et même ces médécins la pensez-vous qu’il se soignent ici en cas de maladies graves? nous avons des compétences, pour être médécin il faut avoir des compétences, mais les ambitions enfouient au plus profond de soie refont surface une fois le doctorat en poche au point d’enterrer l’éthique au nom de quoi?…makaya.

  2. Dos d'anne dit :

    Selon une recherche sur le net, en 2004 il yavaity au gabon 395 medecins pour 1300 000 habitants soit un medecin pour 3291 malades.
    Si les choses on changés à ce jours, nous devrions etres certainement à 500 medecins pour 1500 000 malades soit 3000 malades pour un medecin. Allons y reflechire.
    D’autres parts, le cameroun à plus de 20 MILLIONS d’habitants pour un budjet d’un peu plus de 3,236 milliards.
    Notre pays le gabon a 1500 000 habitants pour un budget de 3,141 milliards.
    Au vue de cela, est il normal que des gabonais traversent le frontiere poiur aller se soigner au cameroun?
    Notre budget n’est il pas conséquent pour soigner à peine 1500 OOO habitants quand on sait que ce chiffre de la population a été gonflé depuis le projet du transgabonais?
    Ou va l’argent du gabon?
    L’hopital militaire est il une structure de l’Etat ou une clinique privée dont le personnel et le matériel sont supporté par l’Etat alors que les recettes ne vont pas au tresort?
    Quel est aujord’hui la suite de la visite au CHL de sylvia Bongo puisque’à ce jours les femmes accouchent toujours et dorment à meme le sol?
    Arretons le commedie. Dieu ne vous a pas donné ce droit.

  3. Gwen dit :

    Je trouve cet article passionnant, mais je regrette qu’il ne parle pas plus des pharmaciens, qui ont aussi leur responsabilité dans cet état de fait, et qui profitent aussi allègrement du système pour s’enrichir. J’ai pris l’habitude de vérifier systématiquement ce que le pharmacien me donnait parce qu’il arrivait souvent qu’il me donne 2 boites de trop par rapport à mes besoins. Au départ je pensais qu’il s’agissait juste de la flemme de compter les besoins établis par le médecin et de comparer avec la quantité par boîte, mais une fois où j’ai fait la réflexion, la femme qui me servait m’a répondu « vous êtes assurée, non »?
    Par exemple, j’aurais bien rapporté à la pharmacie les médicaments non pris au cours de ma grossesse, comme les vitamines, mais je me suis dit qu’il était fort possible qu’ils soient revendus, je n’ai plus confiance. J’ai préféré les donner à une sage femme que je sais honnête et qui les a distribué à ses patientes dans le besoin.

  4. etoughe eloi dit :

    le problème se trouve au niveau de la gestion alloués à la santé. un audite montrerait les déboires des ministres de ce département avec les lignes budgétaires. parole d’un connaisseur!

  5. Dos d'anne dit :

    Un audit? Comme celui de la fonction publique dont les resultats ne sont toujours pas publiés?

  6. Yves dit :

    Mauvais calcul de l’espérance de vie du Gabon.

    Le calcul de l’espérance de vie est fait sur des statistiques longitudinales comme on dit et non pas sur les résultats d’une seule année. Allez sur le site de l’Université de Sherbrooke au Canada qui explique le calcul de l’espérance de vie au Gabon d’une manière accessible à tout le monde. Cette Université utilise les mêmes chiffres que l’OMS, la banque mondial, l’OMS etcetera, et détermine que l’espérance de vie au Gabon est de 54,4 ans, même si le taux le plus élevé fut atteint en 2009 où on a vu ce chiffre être de 61,85 ans pour cette année uniquement. L’étude de l’université de Sherbrooke peut être examinée au lien suivant: http://perspective.usherbrooke.ca/bilan/servlet/BMTendanceStatPays?langue=fr&codePays=GAB&codeTheme=3&codeStat=SP.DYN.LE00.IN

    • Luc Lemaire dit :

      C’est bien possible, mais comme dans toutes les statistiques, ce qui importe, c’est d’avoir le même mode de calcul pour comparer un pays aux autres (et l’évolution d’une année sur l’autre) : sur les calculs de l’OMS, Cuba et la France = 81 ans par exemple. Sans doute moins dans les calculs Sherbrooke.

    • Encore eux dit :

      @ Yves,

      L’étude de l’université de Sherbrooke n’est qu’une source parmi tant d’autres.

      Moi j’en ai aussi une autre, celui de L’INED (Institut National d’Etudes Démographique) de France, cette institut selon ses études dit que le Gabon a une espérance de vie de 63,1 ans!!!

      Source:
      http://www.ined.fr/fr/pop_chiffres/pays_du_monde/

      Maintenant, qui croire??

      Contentons nous des chiffres publiés par l’OMS, il vaudrait mieux selon moi.

    • Encore eux dit :

      Je viens de lire votre source, vous aviez fait une mauvaise appréciation des faits! l’étude dit qu’entre 1960 et 2009, l’espérance de vie moyenne des gabonais est de 54,4 ans.

      Dans la courbe, nous remarquons bel et bien que l’espérance de vie des gabonais est de 63 ans comme dit l’OMS et comme le révèle ici Luc Lemaire.

      Relisez vous!

      • Yves dit :

        @ Encore eux,

        Non je serais tenté de dire « encore vous », car c’est vous qui manquez d’apprécier ce que les études nous disent. Sans vouloir longuement disserter sur les calculs statistiques je m’attarderais sur ceci:

        Les chiffres qui sont utilisés sont les mêmes pour tous le monde. Ils sont collectés par l’OMS. Si les résultats sont différents, c’est à cause de la méthodologie qu’on utilise en fonction des Paramètres qu’on veut faire ressortir. En plus simple quand on veut calculer l’espérance de vie d’une nation, on collecte l’âge auquel les gens meurent, puis on fait des moyennes annuelles qui elles même sont normalisées sur au moins une génération (20-25ans au minimum). Une espérance de vie, comme le niveau de vie, le pourcentage de gens en classe moyenne ou le taux de pauvreté, de sida etc., ne se calculent pas à l’année car l’intervalle est trop petit, mais au minimum pour l’espérance de vie on parle de génération, c’est pourquoi quand on dit que l’espérance de vie au Gabon est de 54,4 ans, c’est ce calcul longitudinal qui est fait. L’étude de Sherbrooke est explicite pourtant! Mais si vous voulez savoir qu’elle a été l’âge moyen auquel les gens sont morts en 2009, sur ce cas là le chiffre est de 61,8 ans. Je crois que c’est assez clair car une vie s’étale sur plusieurs décades, c’est-à-dire de la naissance à la mort; et si 100 enfants naissaient aujourd’hui, certains mourront à la naissance, d’autres entre 0 et 5 ans, et d’autres a l’adolescence et d’autre plus tard. Si on veut savoir l’espérance de vie de ces enfants, on va additionner toutes ces vies de la première à la dernière et on va diviser le total par 100; mais l’addition inclura toutes les morts d’année en année du premier mort au dernier. C’est comme cela qu’on calcul l’espérance de vie d’une population en statistiques; on prend une fourchette générationnelle qu’on additionne pour ensuite diviser par le nombre d’année compilées.

        Donc pour le Gabon, 62 and n’est que l’espérance de vie sur une fourchette très réduite alors que les 54,4 prend en compte toute la fourchette née et morte entre 1960 et 2010, ce qui est statistiquement plus représentatif si vous considérer mon exemple des 100 enfants. Je ne puis être plus clair sans inutilement me répéter. Les statistiques ont des règles qu’on applique selon qu’on cherche à analyser tel ou tel paramètre. Je vous prie de solliciter un statisticien de votre choix si vous estimer mes explication non satisfaisantes.

        • Luc Lemaire dit :

          Oui, tout cela est vrai. Mais cela dit, quand on cherche à évaluer l’état sanitaire de la population, et je suis passé peut-être un peu vite là-dessus lorsque j’en ai parlé dans l’article (d’un autre côté cela reste un article et non une étude approfondie), c’est l’évolution année par année qui nous intéresse. L’espérance de vie ne dit à personne combien de temps il vivra (vous l’expliquez parfaitement) mais elle est le principal indicateur de l’amélioration (ou la détérioration) des conditions sanitaires générales. Et dans le cas du Gabon, cela s’améliore… mais trop lentement comparativement à ce qu’on pourrait attendre d’un pays avec de tels revenus.

  7. Encore eux dit :

    Le problème avec nos autorités est que lorsqu’elles commencent à construire un édifice de santé ou scolaire, l’entretien et l’approvisionnement ne suivent pas!

    Nos hôpitaux régionaux que nous avons dans nos provinces respectivement manquent cruellement de matérielles de soins de base. (absence de piqures, parfois d’eaux dans les laboratoires, de médicaments généralistes, de lits pour patients, de climatisations, etc etc..)

    Concernant la qualification de nos sois disant médecins (je ne généralise pas) , ces faits sont prouvés car moi même j’ai eu l’amer expérience dans cet hôpital de Nkembo!

    Je suis allé voir un jour le dermatologue pour problème de santé, il m’a prescrit un médicament qui a empiré la maladie en me donnant des rougeurs et de démangeaisons au niveau des mains!

    Il s’avère qu’à ce niveau, on a un problème de personnels de santé mal qualifiés dans notre pays, les causes sont surement multiples et mystérieuses! passons!

    Et pour finir, comme je le dis le plus souvent ici dans gabonreview, le civisme est une valeur qui devrait s’intégrer dans les esprits de tout un chacun, car comme vous le dites si bien, « l’Etat ne peut tout faire » l’homme de la rue doit prendre conscience des dangers des MST et toutes autres effets néfastes à la société et à sa propre personne.

  8. Lalala-Mont Bouët dit :

    Sans doute l’un des articles les plus pertinents que j’ai jamais lu sur Gabonreview, même si je doute de la fiabilité des données recueillies sur la « CAN Sans Sida », parce que l’un de mes frères a travaillé sur cette opération et je l’ai vu remplir des fiches en imaginant les réponses des sondés. Combien de gens ont fait comme lui sur cette opération où les gens ne pensaient qu’à gagner un peu d’argent durant la CAN ?

    Par ailleurs, sur le forum, c’est l’échange le plus constructif, le plus fécond, le plus intellectuel, jamais enregistré sur Gabonreview (Ce n’est que mon avis). On aura au moins appris des choses. Voilà ce que j’ai toujours recherché, pas les commentaires gratuits qui ne nous apprenent rien et ne font avancer ni le débat, ni nos connaissances. C’est pourquoi je ne réagis que très peu : quand je crois pouvoir faire un apport ou quand je déplore le verbiage infécond. Merci Gabonreview.

    • ni lire ni écrire dit :

      Je ne félicite pas votre frère. Je ne pense pas que ceux qui lui ont demandé de faire ce sodnage lui ont proposé de le faire sur un coin de table. C’est exactemetn ce genre d’attitude qui pourrit tout dasn ce pays.

    • Dos d'anne dit :

      UN constat mes fréres.
      N’avez vous pas constaté que la santé est l’un des buisness les plus rentables dans notre pays?
      N’avez vous pas remarqué que depuis qu’ABO était à la defense, les dossiers les plus aboutis restent ceux liés aux structures de santé? J’en vuex pour preuve l’hopital militaire, le chu d’angondje, le centre d’application du service de santé militaire, le chu general de libreville. Voila un certain nombre de structures sanitaires qui sont l’ouevre de ABO.
      Toutefois moi j’ai des interrogations et je compte sur vous pour éclairer ma lenterne.
      Pourquoi dépenser des milliards du contribuable pour de telles infrastructures et demander au gabonais de payer pour beneficier des soins dans ces structures sanitaires?
      Ces structures sont elles pour l’état ou bien financer par l’état au benefice du pouvoir?
      Comment comprendre que meme les militaire, gendarmes et policiers doivent debourser de l’argent pour passer des examens militaires à l’hopital des instruction des armée?
      Pourquoi l’ambulance du chu d’angondjé a t elle une plaque d’immatriculation militaire?
      Durant la campagne de 2009, ONDO OSSA avait déclaré que les recettes de l’hopital militaire ne partait pas au trésort public. Vrai ou faux mes freres dites moi.
      Pourquoi les frais supportés par les malades ne donnent ils pas lieu à une quittance du trésort public comme c’est le cas pour le permis de conduire ou les constats de police?
      Ces structures sont elles pour les gabonais ou tout simplement le bisness du chef des gabonais?
      Disons nous la verité.

      • Yves dit :

        Cher frère,

        Tout est parallèle dans ce pays. Même le calcul de l’espérance de vie est passé à un massage pour le faire apparaitre favorable à la réalité sur le terrain. Tragique n’est ce pas? Mais on est là, on va soumettre ces gens aux faits sur le terrain et non à des élucubrations fictives. Vous soulevez des exemples qui fâchent car ils démontrent comment le pays est gouverné et pillé. Tient, en plus de la santé, le second business est l’éducation. Le lycée de Mborantsuo est subventionné par l’état qui prend en charge ses dépenses, mais toutes les recettes vont dans la poche de Mborantsuo, comment appelle t-on ça ci ne n’est du racket? Un ami qui est fonctionnaire à l’assemblée nationale m’avait expliqué le racket des voitures de l’état: quand on fait une commande 100 véhicules, 30 disparaissent dans les comptes privés et sur les 70 livrés, une bonne vingtaine sont simplement convertis en véhicules personnels et ce au vu et au su de tout le monde. De qui se moque t-on?

  9. Dos d'anne dit :

    Je comprend mon cher frere. Moi j’arrive à la conclusion que le clan dirigeant du gabon se comporte comme une mafia qui a investi dans la santé et l’education.
    Tant que les proprietaires du gabon vont investir dans la santé, nous n’aurons jamais un service de santé digne de ce nom parcque tous les efforts de santé publique seront detournés vers les clinique sous regionales du clan ali.
    Mais ce dommage que des gens à qui ont fait subir de tels sevices puissent toujours aller applaudire au jardin botanique.

  10. lisiane dit :

    Encore un excellent panorama de notre Gabon qui va certainement déplaire à certains. Et pourtant… Qui n’a pas vécu une des situations décrites ici ? Il existe, paraît-il un ministère de la Santé au Gabon. Que fait-il ? A quoi, à qui sert-il ?

  11. La Fille de la Veuve dit :

    Il y a un ecart non negligeable entre ce qui se dit et ne se fait pas dans le secteur de la sante au gabon et ce qui se fait et se dit mal ou ne se dit pas.

    Toutefois, je suis un peu surpris de lire deux choses dans cet article, par ailleurs fort utile pour alimenter le debat.

    Tout d’abord, je suis surpris de lire que « les responsables de l’administration et plus généralement, tout ceux que pénalise l’absentéisme et le mauvais état sanitaire de leurs ressources humaines ». Dire cela, c’est tout de meme reduire l’humain a sa seul capacite a apporter une force de travail a son employeur. Je crois que l’Humain vaut un peu plus que cela et que notre interet pour sa sante ne se limite pas a la necessite de sa presence au travail.

    Deuxieme observation. Une etude n’a de valeur factuelle que si elle est conduite par un tiers independant. L’Etude realisee par une Fondation sur l’impact d’une activite qu’elle a elle-meme realisee ne me semble pas entrer dans ce cadre.

    Ceci etant, toute mes felicitation pour cette excellente contribution a la reflexion et au debat public dans notre pays.

    • Luc Lemaire dit :

      Juste une petite réponse pour la première interrogation : On pourrait penser que ceux qui ont besoin de la force de travail du peuple comprendraient où se trouve leur intérêt. Ben même pas !

      • La Fille de la Veuve dit :

        J’avoue que j’ai un peu de mal à suivre et je serais heureux que vous soyiez plus explicite.

        Une politique publique est au service de l’amélioration des conditions de vie des citoyens. La bonne santé des hommes et des femmes, celle des enfants et des moins jeunes est donc pour moi un objectif en soit et non un moyen. Je voudrais donc savoir si vous partagez ou non ce point de vue ou si pour vous l’objectif de la politique de santé c’est la bonne santé des travailleurs au service de l’entreprise ou de l’administration ?

        • Luc Lemaire dit :

          Je partage votre point de vue. Mais dans la plupart des pays, rien ne se fait sans un intérêt direct pour ceux qui gouvernent ou qui ont du pouvoir. La santé publique s’est améliorée en Europe sur la pression des syndicats, certes, mais avant tout parce que l’industrie avait besoin de travailleurs en bonne santé. Un ouvrier formé à coûté cher et est un investissement. Le perdre par manque de soin est un manque à gagner pour l’entreprise. Et c’est ce qui, aujourd’hui encore, est le principal argument pour que le patronat accepte de payer sa part de charges à la santé publique. Il n’en font pas mystère d’ailleurs. Il en va de même pour l’environnement et un tas d’autres sujet : les dirigeants cèdent sur les acquis sociaux lorsque ceux-ci deviennent plus coûteux à négliger qu’à améliorer. Je vous laisse revoir les arguments des démocrates aux USA pour imposer leur politique de santé il y a 3 ans. Idem pour l’abolition de l’esclavage et la guerre de sécession que l’industrie du nord à imposée au sud afin de récupérer des ouvriers journalier et non des hommes qu’il fallait entretenir toute l’année, y compris en période creuse. C’est cynique, certes, mais c’est ainsi que raisonnent les économistes, tout à fait ouvertement.

          On va organiser des ponts aérien vers des pays en crise lorsque ceux-ci offrent des opportunités financières ou commerciales à court ou moyen terme, on va laisser les gens mourir (Somalie) quand il n’y en a pas. Si la justice, l’empathie et l’humanisme gouvernaient le monde ça se saurait, non ?

          • La Fille de la Veuve dit :

            Oui, l’intérêt de l’entreprise ou de l’employeur, en cette qualité, dans le financement de la politique de santé, à travaers notamment le financement de la couverture maladie, relève de l’opportunité économique et financière.

            Toutefois, pour le pouvoir politique qui a en charge l’ensemble de la collectivité, la politique de Santé devrait relevé de l’intérêt général et du droit Humain. Ce droit a été consacré en 1948 par la déclaration universelle des droits de l’homme en son article 25 : « Article 25

            1. Toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille, notamment pour l’alimentation, l’habillement, le logement, les soins médicaux ainsi que pour les services sociaux nécessaires ; elle a droit à la sécurité en cas de chômage, de maladie, d’invalidité, de veuvage, de vieillesse ou dans les autres cas de perte de ses moyens de subsistance par suite de circonstances indépendantes de sa volonté.
            2. La maternité et l’enfance ont droit à une aide et à une assistance spéciales. Tous les enfants, qu’ils soient nés dans le mariage ou hors mariage, jouissent de la même protection sociale. »

            Les Hommes et les Femmes agissent dans la société en poursuivant des intérêts particuliers. Toutefois, celles et ceux qui ont en charge la responsabilité commune en acceptant la Direction des affaires de l’Etat doivent agir au nom des droits Humains qui transcendent les intérêts particuliers sans pour autant ni les nier, ni les violer.

            Parce que vous partagez l’affirmation de Victor Hugo selon laquelle la Liberté de la Presse est une forme d’expression de la Souveraineté du Peuple, je suis heureux que vous affirmiez votre attachement à l’Homme au-delà des intérêts des hommes.

          • Luc Lemaire dit :

            Oui « devrait » ! Mais la collusion, de fait, entre les dirigeants politiques et économique fait que, dans le meilleur des cas, les arbitrages se font en faveur d’une économie moderne appelée « durable » ou « responsable ». Hélas, dans bien des domaines, ce n’est que de la poudre aux yeux et la moindre crise annihile toute bonne volonté. Il est bien rare que l’homme soit considéré autrement que comme une marchandise ou un consommateur. Je suppose que les luttes sociales ont encore de beaux jours devant elles !

  12. etoughe eloi dit :

    le seul responsable est le ministre de la santé. c’est un budgétivore qu’il faut changer….

  13. toro bouna gildas dit :

    si le gouvernement utilise les structures privees pour permettre aux personnes assurees de s’en procurer les mediments y compris se soigner. sachant que tout entreprise privee recherche obligatoirement son profit alors je pense que le programme CNAMGS n’est pas bien penser. car sur le long terme face aux insuffisances etatiques a fournir des structures publiques on remarquera que les avantages seront inferieur au cout. l’etat va puiser de l’argent au tresor pour payer les pharmacies et clyniques affiliees bien que leur service laissent a desirer. hors l’ideal serait que les avantages soient superieur aux couts. donc sa veut dire que si l’etat connais une crise alors la cnamgs connaitre une chute. l’exemple de lile maurice est le mieux reussi. car pour lancer un telle programme l’etat a du construire des structure et former des medecins afin de bien reussir le programme lancé.

  14. Déçu dit :

    bjr à tous je suis étudiant et je redige…du moins je suis censé rédiger (vu que cela ne m’enchante plus avec le même enthousiasme qu’au début ou dans les années antérieures) un mémoire touchant au domaine de la santé dans lequel je donnerai des solutions à nos problèmes de santé du pays.j’aprécie l’article mais bien plus encore les commentaires, qui,sont pour la plupart très édifiants et instructifs. Mais je reste néanmoins troublé car je me dis qu’au final nos travaux sont une perte de temps et c’est très affligeant:

    – Sachant bien que les rapports de stages, memoires et thèses sont toujours liés aux problèmes de notre société ét qù’on réalise ces travaux-là en vue de résoudre lesdits problèmes sinon d’améliorer la situation…Pourquoi on fait faire au étudaints des rapports, des mémoires et des thèses vu que ce n’est jamais pris en compte ? à quoi cela nous sert-il ces travaux-là? ces travaux-là finissent dans des placards parfois même poussiéreux.

    – Comment réaliser de bons travaux si les données stratiques qu’on glane par-ci par-là dans nos ministères et administrations sont en majoritées ambigües voire erronnées?

    Et plus on évolue plus on a l’impression que l’école est en majeur partie une perte de temps et un ramassis de mensonge dans ce qu’on nous enseigne…Au final les apprenants n’auront plus l’amour de leur domaine d’exercice ou d’apprentissage mais juste l’amour de l’argen qu’on peut en tirer et c’est bien dommage. Bref c’était juste mon point de vue

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