La 5e édition de la Journée nationale d’évaluation des administrations publiques gabonaises (JNE) s’est déroulée le 31 mai dernier sous le thème de «la répartition des rôles entre acteurs institutionnels de l’évaluation». Organisées depuis juillet 2015 à l’initiative d’Ali Bongo, ces journées coordonnées par le ministre en charge de la Bonne gouvernance, Francis Nkea Ndzigue, visent, entre autres, à améliorer les capacités de gestion des agents de l’administration en leur donnant, via des séminaires, les leviers pour évaluer de façon optimale l’action publique et les politiques mises en place. 

Rose Christiane Ossouka Raponda et Francis Nkea Ndzigue, le 31 mai 2021, lors de la JNE. © Gabonreview

 

«La répartition des rôles entre acteurs institutionnels de l’évaluation». C’est sous ce thème que la Journée nationale de l’évaluation a été lancée par la présence haute en estime du Premier ministre Chef du gouvernement, Rose Christiane Ossouka Raponda, du président de la Cour des comptes Gilbert Ngoulakia et de ministre en charge de la Promotion de la bonne gouvernance, de la lutte contre la corruption et de l’évaluation des politiques publiques Francis Nkea Ndzigue.

En organisant cette semaine, la volonté du gouvernement et par ricochet des plus hautes autorités du pays est d’ancrer une véritable culture évaluative dans l’administration publique, pour renforcer la gestion axée sur les résultats en vue de l’amélioration des conditions de vie des populations. C’est en cette occurrence que le gouvernement, sous la supervision de Francis Nkea Ndzigue, a institué une Journée nationale de l’Évaluation dans une logique collaborative, favorisant le partage d’expériences et l’apprentissage des notions phares de l’évaluation des politiques publiques.

Le Premier ministre, chef du gouvernement, Rose Christiane Ossouka Raponda, a bien saisi la nécessité et l’importance d’une telle initiative en ce sens qu’elle fait émerger chez les agents administratifs les préceptes d’une gestion saine de l’État. «L’évaluation des politiques publiques dont il s’agit ici apporte une contribution significative à la gestion transparente des affaires publiques. Elle participe de la consolidation de la démocratie et de l’État de droit. Elle impose enfin un devoir de redevabilité envers les peuples au bénéfice desquels les politiques publiques sont conduites», a-t-elle indiqué en ouverture des travaux.

Cette journée qui constitue le point de rencontre de la communauté nationale et internationale de l’évaluation, autour de son rôle et de sa place dans le processus de gestion du développement, à travers des thématiques d’intérêt vient compléter les connaissances et les notions acquises au terme des précédentes éditions dont les thèmes étaient «l’évaluation au cœur des enjeux de la politique de l’émergence, l’institutionnalisation de l’évaluation : enjeux et perspectives et l’importance de l’évaluation dans la mise en place des politiques publiques», a-t-on pu lire.

 
GR
 

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