Le Gabon envisage se doter d’un pôle de recherche développement dédié au secteur agricole… pour la promotion de la sécurité alimentaire, la conformité aux attentes des agriculteurs concernant des intrants de qualité, et la rectitude par rapport aux exigences du programme West african virus epidemiology (Wave).

Le ministre de l’Agriculture, Biendi Maganga Moussavou visitant le Centre régional d’excellence Wave de la Côte-d’Ivoire. © D.R.

 

Afin de répondre efficacement aux exigences du programme West african virus epidemiology (Wave), dont il abritera le hub pour l’Afrique centrale, mais également favoriser les échanges entre les chercheurs d’Afrique, le Gabon a choisi de constituer un pôle de Recherche Développement dédié au secteur agricole, qui sera érigé dans la commune d’Akanda.

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L’annonce a été faite par le ministre de l’Agriculture, Biendi Maganga Moussavou, la semaine dernière en Côte d’Ivoire au cours de la table ronde organisée au Centre régional d’excellence Wave et réitérée sur sa page officielle Facebook, le 1er juin. «Dans le cadre de la promotion de la recherche et développement appliqué à l’agriculture, le gouvernement gabonais soutient le programme Wave. Ainsi, notre gouvernement a choisi de constituer un pôle de recherche développement dédié au secteur agricole à Akanda pour soutenir une approche plus rationnelle».

Selon, le patron de l’Agriculture, cette structure dédiée aux agriculteurs, producteurs et aux nombreux autres acteurs de la chaîne de valeur du système alimentaire, sera un centre analogue à celui inauguré, le 27 mai 2021, au Pôle scientifique et d’innovation de l’Université Félix Houphouët-Boigny, à Bingerville, en Côte d’Ivoire. Il participera à la coordination de la recherche et du développement agricoles entre les pays d’Afrique, promouvant des augmentations durables de la productivité, de la compétitivité des agriculteurs familiaux et le libre-échange inter et intra-régional.

«Investir dans la production semencière, c’est le gage de semences à haut rendement diffusées à tous les planteurs pour de meilleurs rendements donc une meilleure rétribution de leur travail. C’est l’assurance de semences plus résistantes nécessitant moins d’engrais, moins de pesticides et fongicides chimiques également», a assuré Biendi Maganga Moussavou.

 
GR
 

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