Crise de Mékambo : «l’illustration de ‘’l’État failli’’ qu’est le Gabon», dixit Jean Ping
Le conflit homme-faune mettant en émoi, depuis le 25 mai dernier, la population de Mékambo, dans la province de l’Ogooué-Ivindo, était au cœur d’un briefing du cabinet de Jean Ping, principal candidat de l’opposition à la présidentielle de 2016, et leader de la Coalition pour la nouvelle République (CNR). L’opposant estime que «la situation qui prévaut à Mékambo est l’illustration de ‘’l’État failli’’ qu’est le Gabon».
Leader de la Coalition pour la nouvelle République (CNR), arrivé deuxième lors de la présidentielle de 2016, Jean Ping, le principal opposant gabonais, a présidé, le 31 mai, un briefing de son cabinet. Pas grand-chose n’a filtré de la séance de travail, mais la page Facebook Jean Ping en Images a laissé entrevoir que l’actualité de l’Ogooué-Ivindo, notamment les évènements de Mékambo, consécutifs au conflit homme-faune, en étaient le sujet principal. On peut y lire en effet : «la situation qui prévaut à Mékambo est l’illustration de «l’État failli» qu’est le Gabon».
Il y a, pour rappel essentiel, que le 25 mai dernier, à Mékambo dans le département de la Zadié, des manifestations populaires causées par le conflit homme-faune ont dégénéré, occasionnant le vandalisme de l’antenne locale de la Direction générale de la documentation et de l’immigration – DGDI- (Ex-Cedoc), de la maison du préfet et la fermeture de la mairie. De nombreuses arrestations y ont été enregistrées dès le lendemain, des militaires ayant été envoyés pour rétablir l’ordre. De même, des membres du gouvernement y sont montés pour apaiser la tension. La délégation gouvernementale n’y est pas parvenue, puisque sitôt revenue à Libreville, un mort et quelques blessés y ont été enregistrés.
Pour Jean Ping et les siens «ces évènements sont le fait d’un régime illégitime, incompétent et d’un Etat absent dans ses missions régaliennes». L’ancien candidat à l’élection présidentielle gabonaise n’a d’ailleurs pas manqué de présenter ses condoléances à la famille de l’agent public, Jean François Ndong Aubame, brutalement arraché à la vie, ainsi que sa «compassion aux populations victimes de cette grave crise sur laquelle toute la lumière doit être faite».
1 Commentaire
M. PING, avez-vous déjà oublié Bertrand ZIBI ?
Vous l’avez utilisé et vous l’avez abandonné.