Libreville accueille, du 26 au 28 mai, un atelier sur «le renforcement des capacités des agences techniques de lutte contre la corruption et le blanchiment des capitaux», à travers l’instrument d’assistance technique et d’échange d’informations (TAIEX) de l’Union européenne dénommé TAIEX INTPA.

L’atelier TAIEX INTPA en ligne le 26 mai 2021. © UE/Capture d’écran

 

Le fonctionnement et les atouts de l’instrument d’assistance technique et d’échange d’informations (TAIEX) de l’Union européenne sont, pendant trois jours, exposés à 140 cadres et techniciens des secteurs public, privé et de la société civile, participant en ligne et en présentiel, à Libreville, à l’atelier TAIEX INTPA.

Financées par l’Union européenne, à la demande du ministre de la Promotion de la Bonne Gouvernance et de la Lutte contre la Corruption, ces rencontres sur la corruption et la transparence visent à renforcer le cadre d’action national en matière de politique de développement, et à appuyer la réalisation des objectifs de développement durable, conformément aux engagements de l’UE à l’égard du programme de développement durable à l’horizon 2030.

Pendant soixante-douze heures, plusieurs experts des États membre de l’UE présenteront à des agents des administrations partenaires, les bonnes pratiques de l’UE relevant de leur domaine d’expertise et échangeront avec eux. Ces discussions devront permettre aux participants, de se familiariser avec des domaines spécifiques de la législation de l’UE et des normes de l’UE, mais aussi d’approfondir leurs connaissances en matière de contrôle aux frontières et de protection des consommateurs à la numérisation TAIEX INTPA.

A l’ouverture des travaux, l’ambassadrice de l’UE au Gabon, Rosàrio Bento Pais, s’est réjouie que « le ministère de la Promotion de la Bonne Gouvernance et de la Lutte contre la Corruption soit le premier en Afrique centrale à avoir vu et saisi cette opportunité de partenariat ancrée sur une coopération bien établie entre l’Union européenne et le Gabon».

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Migolet Blaise Jean Joseph dit :

    Comment prendre en considération pareil atelier quand, prenant des risques et s’exposant aux représailles de toutes sortes, l’usager esseulé dépose des plaintes toujours ignorées par les autorités compétentes. De quelle corruption parle t-on ? De celle qui autorise les financements internationaux ? Ou de celle qui isole et détrousse l’usager du service public ?

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