Gabon : Pour une entrée de plain-pied dans l’observatoire spatial du climat
Membre fondateur de l’Observatoire spatial du climat (SCO International), le Gabon s’active depuis quelques mois pour se doter d’une antenne locale, durable et efficiente dans la mutualisation des données portant sur l’étude du climat et la facilitation de leur utilisation par l’ensemble de la communauté scientifique mondiale.
Engagé en décembre 2017, lors du One Planet Summit, notamment à travers la Déclaration de Paris proposant la création d’un Observatoire spatial du climat international (SCOI) qui jouera le rôle de hub entre les agences spatiales et la communauté scientifique internationale, le Gabon s’active à lancer son antenne nationale SCO Gabon.
Selon le directeur général adjoint de l’Agence gabonaise d’études et d’observations spatiales, (Ageos) Aboubakar Mambimba Ndjoungui, la mise en place de l’Observatoire spatial du climat (SCO) au Gabon vise à mutualiser les données spatiales pour améliorer les connaissances sur l’état de notre planète ; établir des outils d’aide à la décision publique ; améliorer la communication auprès des parties prenantes (grand public, chercheurs et académies) et contribuer aux objectifs de développement durable.
Le SCO International est structuré comme un consortium international sans personnalité juridique. Sa mise en œuvre passe donc par des initiatives SCO à l’échelle nationale avec des partenaires et acteurs locaux. «Dotée d’une expertise en matière de données d’observation de la terre, l’Ageos possède un rayonnement conséquent. Une fois le SCO Gabon installé, nous souhaitons profiter de cette tribune pour pousser la création d’autres antennes SCO locales dans la sous-région. Partant de là, nous pourrions envisager un SCO Afrique centrale qui aurait plus de poids que plusieurs SCO nationaux. Quoi qu’il advienne, notre ligne directrice reste une structure efficiente et durable», a confié Aboubakar Mambimba Ndjoungui, dans les colonnes du site spaceclimateobservatory.org.
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