Moundounga indique le cap pour l’orientation des étudiants
Convoquée par le ministre de l’Éducation nationale, Séraphin Moundounga, une séance de travail sur la mise en œuvre des premiers partenariats Public-Privé, conclus en matière d’enseignement supérieur et de formation professionnelle, s’est tenue le 26 novembre à Libreville.
Ces travaux, qui ont réuni le président de la commission technique de l’Agence nationale des bourses du Gabon (ANBG), ainsi que les responsables académiques, les promoteurs et dirigeants des établissements partenaires, intervient quelques jours après la signature d’un partenariat entre le ministère de l’Éducation nationale et les grandes écoles BBS, AFRAM, ITA, EM-Gabon et ESGI.
«Si l’État gabonais a signé des contrats de partenariat avec 8 établissements privés d’enseignement supérieur, c’est parce qu’il a été convaincu de la qualité des enseignements dispensés dans ces établissements reconnus à travers le monde», a affirmé Séraphin Moundounga, soulignant toutefois qu’il y aura «des contrôles systématiques, des contrôles ponctuels qui vont être particulièrement menés par l’Organisme d’assurance qualité comme prévoit la loi d’orientation».
«En attendant la mis en place de cet organisme qualité, une structure transitoire est mise en place au niveau du ministère pour suivre le processus de prise en charge de nos étudiants que nous allons envoyer dans ces différents établissements privés qui organisent des formations délocalisées en République gabonaise», a poursuivi le ministre de l’Éducation nationale.
Le président de la commission de l’ANBG, Massard Makaga, a pour sa part indiqué que «les étudiants concernés par les premières orientations vers les établissements d’enseignement privé dans le cadre du nouveau partenariat Public-Privé sont les étudiants titulaires d’un baccalauréat littéraire, économique et technologique». Les premières orientations seront ainsi constituées des étudiants ayant déposé leur dossier avant le 30 avril 2012, ayant obtenu au moins 10 de moyenne pour le bac littéraire et au moins 9 de moyenne pour le bac économique ou technique.
«C’est sur ces cas que la commission va rendre la décision finale en fonction des choix qu’ils ont pu faire récemment. Nous espérons rendre les résultats dans les meilleurs délais», a conclu Guy Massard Makaga. A travers ce partenariat, le gouvernement entend davantage nationaliser le budget alloué aux bourses. En effet, sur 40 milliards de francs CFA réservés au paiement de la bourse dans son ensemble, près des trois quart de enveloppe sont destinés à l’étranger.
Si la démarche du gouvernement est louable en plusieurs points, elle arrive en retard, comme souvent au Gabon, car nombre d’étudiants concernés par ces orientations sont déjà inscrits dans d’autres structures. De même, les huit nouveaux établissements partenaires ont également démarré leurs activités académiques.
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Certains enseignants attendent toujours le versement de leur PIFE depuis fin mai.