Une opération menée conjointement par les Forces de défense et de sécurité nationales et l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN) a permis récemment de démanteler plusieurs campements et d’arrêter une centaine d’exploitants illégaux d’or dans les sites de Minkébé, Bakoudou et Moyabi.

Une centaine d’orpailleurs illégaux a récemment été interpelée au Gabon (image d’illustration). © D.R.

 

Après l’arrestation 62 orpailleurs illégaux à Mitzic, dans la province du Woleu-Ntem, en mars dernier, les agents des Forces de défense et de sécurité nationales et ceux de l’ANPN ont à nouveau effectué une mission conjointe la semaine dernière. Cette fois, les provinces du Haut-Ogooué, de l’Ogooué-Lolo et de l’Ogooué-Ivindo ont également été intégrées à l’opération. Bilan : 113 exploitants illégaux mis aux arrêts.

Il s’agit, précise le quotidien L’Union, de 35 orpailleurs illégaux appréhendés dans le parc national de Minkébé, au nord-est du Gabon, dans la province du Woleu-Ntem. Sur chacun des sites de Bakoudou et de Moyabi, 39 trafiquants ont été interpelés. Pour le site de Moyabi dans le Haut-Ogooué, 1000 personnes établies dans un campement pour exploiter du bois et faire du braconnage ont été délogées.

Selon les agents intervenant dans cette mission, plusieurs responsables administratifs sont impliqués dans l’exploitation illégale de l’or sur les différents sites visités (il en existe 200 à en croire l’ANPN). Pour ces complices présumés, les autorités promettent des sanctions exemplaires. En attendant, les enquêtes se poursuivent.

Les autorités gabonaises estiment à environ 75 milliards de FCFA par an le manque à gagner de l’Etat à cause du trafic.

 

 
GR
 

2 Commentaires

  1. Boungoutoug@gmail.com dit :

    Mais lorsque l’Etat amene ces societé pour exploiter l’or la! Ou pars ces revenu? Est-ce que les population sont beneficiairs de ce revenu la, vous aussi les Gabonais sont entrain de souffrir, vous ne leur donner pas de l’Emplois, alors ils sont obligé d’aller exploited l’orau moins sa leur permettra de souvenir au besoin de leur famille, chose aue l’Etat est incapable de se souvenir au besoin des ses population

  2. Choula dit :

    Mais l’exploitation artisanale est mieux que l’exploitation industrielle ! Elle serait mieux exercé par les villageois même. Ça permet de faire vivre aussi nos villages. Et on sait tous comment ça se passe quand l’Etat s’en mêle !

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