CHRU de Tours : Dr Martial Bilo’o Edima ne recevra aucun centime
La cour administrative d’appel de Nantes vient de débouter le médecin gabonais, Dr Martial Bilo’o Edima qui réclamait 30.000 € (19,678 millions de francs CFA) de dédommagements au centre hospitalier régional universitaire (CHRU) de Tours (Indre-et-Loire) pour l’avoir employé pendant cinq mois comme simple « observateur non rémunéré ».
Désavoué en première instance par le tribunal administratif d’Orléans, en février 2019, le docteur Martial Bilo’o Edima vient d’essuyer un second échec judiciaire face à la justice nantaise. En effet, le médecin gabonais a été débouté par la cour administrative d’appel de Nantes, dans sa demande de dédommagements de 19,678 millions de francs CFA. Il avait travaillé durant 5 mois sous le statut d’observateur en attendant un accord de projet avec le ministère de la Santé du Gabon.
Selon le journal en ligne actu.fr, qui révèle les faits, le Dr Martial Bilo’o Edima était en fait arrivé en France en octobre 2016 dans le cadre d’un «projet d’accord de coopération» entre l’hôpital public et le ministère de la Santé du Gabon. Le CHRU de Tours «l’a fait venir (…) alors même qu’aucun accord n’avait été signé avec les autorités gabonaises pour sa prise en charge financière, et ne l’a pas tenu informé de l’évolution de sa situation administrative», a plaidé l’avocat du médecin, précisant que l’hôpital public de Tours s’était alors «engagé à le recruter» comme «stagiaire associé».
De même, soutenait l’avocate du médecin, son client avait «fait l’objet d’une discrimination», dans la mesure où l’hôpital avait «signé des conventions de stage avec d’autres médecins étrangers».
Cependant, souligne la cour administrative d’appel dans son arrêt, «la signature d’une convention de stage (…) était toutefois conditionnée à la prise en charge par le gouvernement gabonais des indemnités dues à M. Bilo’o Edima». Ainsi, dans l’attente d’une confirmation officielle des autorités gabonaises, «le CHU de Tours a proposé à M. Bilo’o Edima de signer une convention en qualité d’observateur non rémunéré (…), ce qu’il a accepté», poursuit la cour administrative.
Malheureusement, ce n’est qu’en janvier 2017, soit cinq mois après, que le ministère gabonais de la Santé avait fait savoir au CHU «qu’il n’entendait finalement pas donner suite au projet de coopération». L’hôpital avait donc informé le médecin qu’il lui appartenait «de se rapprocher des autorités de son pays pour organiser son retour».
«Bilo’o Edima a accepté en toute connaissance de cause de venir en France sans attendre la confirmation officielle de sa prise en charge financière par son ministère», retient au final la cour administrative d’appel. «S’il se prévaut de l’existence d’une convention de stage (…) qui n’aurait pas été honorée par le CHU (…), il ne s’agit que d’un projet inabouti, non signé par la direction du CHU», relèvent les juges nantais.
6 Commentaires
La HONTE
Du Vol
De l’Arnaque
De l’Indecence …
Vouloir ou Pretendre recevoir 19,678 millions de CFA (presque 20 millions) pour 5 mois de stage dans un hopital CHU de France, voila ce dont nous sommes faits, nous Africains noirs. Indecent. Ce monsieur et ses avocats meritent la honte du verdict qu’ils ont eu.
Pourquoi n’avait-il pas attendu l’accord de principe de son ministre gabonais de la sante ? Il se precipita d’aller en France (un reve, comme toujours!) croyant que il aurait tous les avantages qu’il revait et que les blancs feraient toute sa volonte de tout avoir. Il est a signaler que pendant qu’il est en France, son salaire de medecin gabonais est bel et bien paye au Gabon par notre ministere des finances. Pourquoi ses avocats ne le disent pas.
Pour cette fois, je donne raison a ces juges francais de ne pas etre tombes dans la nasse.
On est trop …
Moi koi !!!! (Je ne suis pas moi Makaya !!!)
Je ne sais pas comment ce jeune médecin est allé en stage. J’ai eu la chance de bénéficier d’un stage d’observation mais, je l’ai transformé en passant par une formation spécialisée. A la fin j’ai été recruté comme attaché et j’ai eu mon AFS.
C’est son Ministère qui l’a lâché. Dommage
meme etant observateur il a contribue au fonctionnement dde ce chu.
comment faiait til pour vivre depuis ce temps?
un francais peut il vivre en afrique sans un radi
c est mechant donner lui au moins de quoi subvenir a ses besoins humains7
Qui l’a envoyé concrètement ?
En plus en plein crise pandémique.
Petit, rentre à la maison, l’homme supporte c’est grave ooo.
Ça va aller…
Tu as lu l’article petit ?
C’est pas en pleine crise pandémique c’était en 2016…
Ca fait longtemps que ce Docteur est rentré