Initialement annoncée pour mars 2022, la livraison du premier tronçon de la nouvelle Route économique sera finalement effective en juillet de la même année. Chargée de la réalisation de ce projet, la Société autoroutière du Gabon (SAG) accuse des difficultés survenues dans le transport du matériel.

Le 1er tronçon de 81 km de la Transgabonaise sera livré avec 4 mois de retard, en juillet 2022. © D.R.

 

Long de 81 kilomètres, entre le PK24 et le PK105 (Nkok et après Kango-Nsilé), le premier tronçon de la nouvelle Route économique du Gabon ne sera pas livré en mars 2022. Cette livraison devrait désormais n’être possible qu’en juillet de la même année, soit quatre mois plus tard. L’annonce a été faite récemment par Salim Bejaoui, à la faveur d’une audience avec la Première ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda.

À la cheffe du gouvernement, le directeur général de la SAG a expliqué que ce retard était du fait de la pandémie de coronavirus qui a impacté le transport maritime du matériel. Conséquence : prévu pour 2023, le délai de de livraison de la Transgabonaise, longue de 780 kilomètres devrait lui aussi être compromis.

Le 10 mars dernier, le ministre des Travaux publics avait déjà fait le point sur ce retard à la Première ministre, en évoquant les mêmes raisons. Léon Armel Bounda Balonzi avait toutefois précisé que la base vie était déjà effective sur le chantier au PK50 et que l’entreprise avait installé son unité de compassage et d’enrobé. Pour preuve, le directeur général de la SAG a annoncé vendredi dernier que le démarrage des travaux au PK50, à quelques encablures de la ville de Ntoum sur l’axe Kango, était «imminent».

Du PK (Libreville) à Franceville, en passant par Bifoun, Ndjolé, Alembé, Carrefour Lalara, Booué et Koulamoutou, la Transgabonaise touche 6 des 9 provinces du Gabon (l’Estuaire, le Moyen-Ogooué, le Woleu-Ntem, l’Ogooué-Ivindo, l’Ogooué-Lolo et le Haut-Ogooué). Ce projet à 600 milliards de francs CFA et couvrant 780 kilomètres devrait décloisonner une grande partie du territoire.

 
GR
 

4 Commentaires

  1. diogene dit :

    Sera ou serait car ici rien de moins sur quant aux délais !

    Heureusement une grande partie de cette route est déjà construite grosso modo de Kango à Bifoun, ce qui fait que c’est bien moins de 780km qui seraient à effectuer.
    Ce qui n’empêche que je reste gentiment septique : souviens toi du fer de Bélinga me susurre une petite voix dans ma tête …
    De plus quel est l’intérêt économique ? concurrencer le transgabonais (chemin de fer)

  2. lavue dit :

    Il faut arrêter un peu avec les effets d’annonce . C’est trop ridicule dans ce pays. Gabonrevoew ne doit pas entrer dans ce jeu de politicards sans scrupule ni honte.
    Les 780 km jusqu’à Franceville sont annoncés pour 2023. Si vous êtes un tout petit peu entrainé aux chiffres, il faudrait au moins 7,8 années, disons 8 ans pour boucler ce projet, si on considère qu’en fin décembre 2021 on aura réalisé 100Km, soit 100km par an. Là on est dans le meilleur des scénarios. Si vous prenez en compte le contexte rétrograde de l’Etat-PDG dans lequel on vit; il faudrait au moins 15 ans pour boucler ce projet. Je suis prêt à parier avec n’importe qui au Gabon. C’est ça la vraie réalité. Le reste annoncé n’est que du cirque déjà connu, des effets d’annonce, du pipo. N’y accordez aucune attention.
    Je vous vois bien clair.

  3. mintsa simplice dit :

    L’énergie avec laquelle le président Ali a amorcé son premier mandat n’est plu la même, à cela on peu le comprendre. Toutefois, il doit y avoir des collaborateurs très actif sur le terrain afin de mieux relayez et superviser les travaux car tout n’est pas que problème financier.

  4. Boungoutou dit :

    Koumameyong Booue devient ume piste d’elephant, vous ne faite mentir les populations

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