Démocratie nouvelle : Nicolas Aubame ne fera pas défection

Ancien leader étudiant connu pour son franc-parler et ses positions tranchées en défaveur du pouvoir, Nicolas Ondo Aubame dont certains pensaient qu’il abandonnerait Démocratie nouvelle (DN) après l’annonce de la fusion-absorption entre son parti et le PDG, annonce qu’il soutient la décision de René Ndemezo’o Obiang. Lui et ses compagnons de la Ligue patriotique des jeunes (LPJ) entendent œuvrer à la consolidation de la démocratie au Gabon.

Nicolas Ondo Aubame (au 1er plan), lors d’une réunion au siège de DN, à Libreville. © D.R.

Jusqu’au-boutiste, Nicolas Ondo Aubame ne fera pas défection. Si certains avaient pensé que l’ancien leader étudiant connu pour ses positions tranchées en défaveur du pouvoir n’allait pas manquer d’officialiser son départ après l’annonce, le 3 avril dernier, de la fusion-absorption entre son parti et le Parti démocratique gabonais (PDG), le Secrétaire à la jeunesse de Démocratie nouvelle a plutôt dit poursuivre sa marche aux côtés de René Ndemezo’o Obiang qu’il présente comme un «patriote».

Aussi, le jeune leader de DN voit dans la démarche du Premier secrétaire l’ouverture d’«une nouvelle ère politique» au Gabon, avec en ligne de mire : la recherche constante de la démocratie et partant de l’unité nationale et de la paix.

«En unissant leurs forces au parti gouvernant, les militants de DN ouvrent une nouvelle page de leur vie politique au service du pays, une page qui s’inscrit dans la philosophie politique du « Gabon d’abord ». En favorisant le mariage des deux familles politiques, les différents partisans ont manifestement fait prévaloir l’intérêt supérieur de la Nation, en transcendant les strictes divergences partisanes, quelquefois vectrices d’une décélération de la démocratie», explique-t-il.

Ce week-end, le patron de Démocratie nouvelle, René Ndemezo’o Obiang, qu’accompagnaient plusieurs cadres du parti, a lancé la tournée nationale et internationale d’explication qu’il avait annoncée au début du mois courant. Sans surprise, c’est dans son fief politique, à Bitam, qu’il a commencé.